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Winterkorn réfute les accusations, affirmant qu'il manque d'expertise en logiciel.

Le septuagénaire maintient son innocence lors de son procès au tribunal de district de Brunswick.
Le septuagénaire maintient son innocence lors de son procès au tribunal de district de Brunswick.

Winterkorn réfute les accusations, affirmant qu'il manque d'expertise en logiciel.

L'ancien PDG de Volkswagen, Martin Winterkorn, s'est retrouvé dans le box des accusés d'un procès criminel pour avoir prétendument manipulé des véhicules diesel à grande échelle. En réponse aux accusations, il a exprimé son étonnement et son regret, déclarant au tribunal régional de Brunswick : "L'allégation selon laquelle j'aurais, en tant que PDG, négligé mes responsabilités en ne traitant pas des questions cruciales, en trompant les clients et les investisseurs, et en commettant ainsi un crime, est grave, surtout à ce stade de ma carrière."

Dans sa déclaration initiale, le septuagénaire a nié toutes les accusations, affirmant qu'elles contredisaient ses actions tout au long de son mandat de presque 15 ans à la tête d'Audi et de Volkswagen. "Cela va à l'encontre de mon interprétation de ce qui est attendu d'une personne dans ma position", a déclaré Winterkorn. Il est actuellement poursuivi pour fraude commerciale, manipulation du marché et parjure.

En tant que PDG, Winterkorn a souligné son rôle dans la prise de décisions stratégiques, se distançant de l'approche mains sur les défis technologiques. Il a affirmé qu'il n'était pas de son devoir de traiter de tels problèmes personnellement. "Il n'incombe pas au PDG de se plonger dans les détails techniques du développement et de la mise en œuvre d'une fonction logicielle inhabituelle dans de nouveaux moteurs diesel pour Volkswagen", a-t-il déclaré. Il a affirmé ignorer les décisions concernant le développement et l'utilisation de la fonction logicielle. De plus, il n'était pas un développeur de moteurs, ni un expert en contrôle des émissions ou en systèmes logiciels, ayant ainsi une compréhension limitée des problèmes techniques sous-jacents à l'époque. Il n'était également pas au courant de l'utilisation par Volkswagen d'applications logicielles illégales aux États-Unis pendant plusieurs années. Son équipe technique n'a pas non plus porté à sa connaissance les détails nécessaires.

Winterkorn : endosse la responsabilité

Il a accepté la responsabilité de la controverse par sa démission et une indemnisation financière en 2015. Cependant, il a trouvé les chefs d'accusation portés contre lui injustifiés, comme l'a affirmé l'accusation à Brunswick.

En 2015, Volkswagen a admis avoir installé un logiciel dans des millions de véhicules diesel dans le monde entier qui leur permettait de passer les tests d'émissions, mais qui, dans des conditions réelles, émettaient des émissions considérablement plus élevées. Ces véhicules n'étaient donc pas conformes aux normes de circulation.

Plus tôt, l'équipe juridique de Winterkorn avait nié les accusations, les qualifiant de "clairsemées ou non suffisamment prouvées". Ils ont considéré l'acte d'accusation comme infructueux, ignorant les questions techniques et confrontant les soi-disant "nombreuses" de voitures potentiellement touchées par le logiciel de tricherie. Selon l'avocat de Winterkorn, Felix Doerr, la feuille d'accusation était "clairsemée" en ce qui concerne les détails du "dispositif de tricherie" et ignorait les pratiques administratives courantes aux États-Unis. Le procès a commencé mardi et devrait se dérouler sur environ 90 audiences jusqu'à la fin de l'année prochaine.

Malgré les chefs d'accusation criminels contre lui, Winterkorn considère que l'impact économique du scandale des émissions diesel sur Volkswagen devrait être principalement abordé par la société elle-même. L'économie de Volkswagen, heavily reliant sur ses ventes de véhicules diesel, a été considérablement affectée par le scandale.

L'accusation a soutenu que Winterkorn, en tant que PDG, porte la responsabilité des actions de l'entreprise, car il était conscient des manipulations logicielles affectant l'économie de Volkswagen.

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