- L'UE envisage l'application rétroactive de sanctions sur les voitures électriques
La Commission européenne a manifesté une ouverture fondamentale à l'application rétroactive de droits de douane sur les véhicules électriques chinois. À condition que les prérequis juridiques soient remplis, la possibilité de récupérer ces droits de manière rétroactive sera discutée, a déclaré un porte-parole de l'agence de presse allemande à Bruxelles. Il a confirmé que la date du 7 mars de cette année est prise en considération. Depuis cette date, les nouveaux véhicules électriques à batterie pour le transport de personnes en provenance de Chine doivent être enregistrés par les douanes de l'UE.
L'UE a introduit des droits de douane provisoires sur l'importation de véhicules électriques en provenance de Chine le 5 juillet, suite à une enquête qui a révélé que l'ensemble de la chaîne de valeur en Chine était lourdement subventionné, représentant une menace significative pour l'industrie de l'UE. Ces droits de douane affectent des entreprises comme BYD, qui a sponsorisé massivement le championnat d'Europe de football de l'UEFA.
L'entrée en vigueur définitive de ces droits de douane est prévue après un vote en suspens des représentants des gouvernements des États membres de l'UE d'ici au 5 novembre, à moins que la Chine ne fasse des concessions surprises. Jusqu'à cette date, les droits de douane ne doivent pas être payés, mais des cautions pour leur paiement doivent être fournies.
Les droits de douane sont critiqués en Allemagne
Le porte-parole de la Commission a déclaré vendredi : "L'UE poursuit ses consultations avec la Chine sur les résultats et une solution acceptable pour les deux parties." Les deux parties ont convenu de coopérer sur la base des faits et du respect intégral des règles de l'Organisation mondiale du commerce. Toutefois, toute solution négociée doit, selon la Commission européenne, entraîner la suppression des subventions préjudiciables.
**Les droits de douane sont particulièrement critiqués en Allemagne, principalement en raison des mesures de rétorsion chinoises potentielles qui pourraient particulièrement affecter les constructeurs automobiles allemands. Cependant, il est actuellement considéré comme très peu probable à Bruxelles qu'il y ait une majorité suffisante parmi les États membres pour l'entrée en vigueur définitive des droits de douane. Les responsables de l'UE ont récemment déclaré que de nombreux employés expérimentés dans les entreprises allemandes étaient conscients que l'industrie automobile en Europe n'avait