Le procureur spécial demande de retarder le procès Trump 2020 jusqu'en septembre.
Les procureurs de l'équipe de Jack Smith ont déclaré dans une requête jeudi que la décision rendue plus tôt cet été par la Cour suprême, qui a accordé à Trump une immunité étendue pour ses actes officiels en tant que président, est encore en cours d'analyse pour déterminer ses implications sur l'affaire et la suite des procédures.
"Le gouvernement continue d'évaluer le nouveau précédent établi le mois dernier dans la décision de la Cour suprême dans l'affaire Trump c. États-Unis, notamment par le biais de consultations avec d'autres composantes du département de la Justice", ont écrit les procureurs à la juge Tanya Chutkan, qui est en charge de l'affaire à Washington, DC.
Cette demande marque un changement notable dans l'approche des procureurs fédéraux dans cette affaire criminelle, en mettant sur la table l'option d'un report après que le procureur spécial a passé un an à encourager la tenue rapide d'un procès pour que les électeurs puissent obtenir rapidement des réponses.
La décision de Smith contraste fortement avec celle de Chutkan, qui, prête à passer à l'action dans les jours suivant la reprise de l'affaire la semaine dernière, a rendu deux décisions et établi un calendrier rapide.
Chutkan avait fixé une audience au 16 août pour examiner le calendrier de l'affaire à venir, mais les procureurs demandent au juge de reporter cette date à septembre.
"Bien que ces consultations soient en cours, le gouvernement n'a pas encore arrêté sa position sur le calendrier le plus approprié pour que les parties déposent des mémoires sur la décision", ont écrit les procureurs au sujet de la décision de la Cour suprême sur l'immunité.
Les procureurs et les avocats de la défense ont eu une conversation jeudi et "la défense était ravie de fournir ce délai supplémentaire", selon une source familière de leur pensée.
Les deux parties ont également discuté lors d'un appel plus tôt cette semaine.
La décision de la Cour suprême dans l'affaire Trump c. États-Unis, qui a accordé à Trump une immunité pour ses actes officiels en tant que président, nécessite aux procureurs de réévaluer leur approche dans l'affaire. Les procureurs sont encore en train de déterminer les implications de cette décision et son impact sur la suite de l'affaire.