- La situation du diesel: le PDG de Volkswagen s'occupe-t-il personnellement de la question maintenant?
Que dit l'ancien patron de VW, Martin Winterkorn, à propos des accusations de scandale diesel? Pour la deuxième journée de son procès au tribunal régional de Brunswick, un long plaidoyer de la défense est prévu. Une fois qu'il aura terminé, le septuagénaire partagera sa perspective sur son implication dans un des plus grands scandales industriels d'Allemagne.
Les points essentiels des trois chefs d'accusation présentés par le parquet ont été évidents depuis le début du procès. Les procureurs affirment que Winterkorn était au courant de la manipulation des émissions bien plus tôt qu'il ne l'avait prétendu précédemment. Ils allèguent qu'il a été informé de l'utilisation de logiciels illicites aux États-Unis dès mai 2014.
Coupable jusqu'à preuve du contraire
Winterkorn est accusé d'avoir trahi les clients de VW en cachant la véritable situation de leurs véhicules avec cette connaissance. En outre, les procureurs affirment qu'en septembre 2015, il a intentionnellement tardé à informer le marché boursier des risques de pénalités. En 2017, il est dit qu'il a fait de fausses déclarations sous serment devant la commission d'enquête parlementaire. Coupable jusqu'à preuve du contraire
Avec une assurance décontractée au début, l'ancien haut responsable a exprimé sa confiance dans la procédure. Son équipe de défense a affirmé qu'il nie les allégations et qu'il "n'a trompé personne" ni "nui à quiconque". "Nous sommes convaincus que toutes les accusations contre lui peuvent être infirmées", a déclaré son avocat, Felix Döhr. Il n'anticipe pas plus de 80 audiences pour cela.
Démissionné pour des raisons politiques
Le tribunal régional a prévu près de 90 dates pour le procès jusqu'en septembre 2025. La manipulation des émissions sur des millions de véhicules VW a été révélée en septembre 2015, suite à des investigations des autorités environnementales et des scientifiques américains. Cela a plongé VW dans sa plus grave crise à ce jour. Winterkorn a démissionné, mais il voulait que cet acte soit perçu comme un simple acceptation de responsabilité politique.
Malgré le procès prolongé, l'équipe juridique de Winterkorn maintient que la fabrication de véhicules n'était pas directement impliquée dans le scandale des émissions. Ils affirment que le rôle de Winterkorn, s'il y en a un, était limité à l'aspect managerial de l'entreprise.
Au cours du procès, le constructeur automobile allemand Volkswagen a pris des mesures significatives pour remédier aux problèmes découlant du scandale, en se concentrant sur l'amélioration de sa fabrication de véhicules pour respecter des normes d'émission plus strictes.