Environ 33 000 travailleurs de Boeing affiliés à des syndicats sont prêts pour une grève anticipée vendredi prochain.
L'accord suspendu, selon la description des dirigeants syndicaux, était prétendument le meilleur qu'ils aient jamais négocié avec Boeing. Cet accord garantissait une augmentation de salaire minimale de 25% tout au long de sa durée. De plus, il renforçait la sécurité d'emploi des membres du syndicat en garantissant que Boeing produirait son prochain avion commercial non annoncé dans une installation syndiquée. En l'absence d'une telle disposition contractuelle, il y avait un risque que Boeing choisisse de construire l'avion dans une usine non syndiquée.
Cependant, un impressionnant 95% des membres de l'Association internationale des machinistes ont rejeté cette offre. Lors d'un vote ultérieur, un étonnant 96% a autorisé une grève, dépassant facilement la majorité des deux-tiers nécessaire pour déclencher un arrêt de travail.
La grève est prévue pour commencer à 23h59 heure du Pacifique le jeudi, ou 2h59 heure de l'Est le vendredi. Bien qu'il soit possible qu'un nouvel accord intervienne dans les heures restantes, il semble peu probable que la grève puisse être évitée, compte tenu de la colère généralisée parmi les membres du syndicat de base envers la compagnie.
Cette situation évolue toujours et sera mise à jour en conséquence.
Le rejet de l'accord commercial par les membres du syndicat a eu un impact significatif sur les plans futurs de Boeing, car la société pourrait être amenée à considérer la production de son prochain avion commercial dans une usine non syndiquée si un nouveau contrat n'est pas négocié. Malgré la possibilité d'un accord de dernière minute, il semble peu probable que la grève prévue puisse être évitée, compte tenu de la forte insatisfaction parmi les membres du syndicat envers la compagnie.