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Take That et un monde d'harmonie et d'espoir

La séparation de Take That est un choc pour beaucoup dans les années 90. Mais des années plus tard, ils sont déjà de retour et sortent aujourd'hui un nouvel album. A quel point "This Life" est-il nostalgique ?

Gary Barlow (g-r), Mark Owen et Howard Donald du groupe britannique Take That font parler d'eux....aussiedlerbote.de
Gary Barlow (g-r), Mark Owen et Howard Donald du groupe britannique Take That font parler d'eux avec "This Life"..aussiedlerbote.de

Take That et un monde d'harmonie et d'espoir

"Neeeeever forget where you've come here from" ou "I want you back I want you back I want you baaaaack for good". Ces lignes de texte sont restées gravées dans la mémoire musicale des années 90. Tout comme le choc lorsque le boys band Take That annonce sa dissolution le 13 février 1996 et que le magazine "Bravo" met en place le téléphone des larmes "Dr Sommer" pour les fans traumatisés. Plus de 27 ans plus tard, les Britanniques sortent un nouvel album, "This Life".

Mais le nouveau disque de Take That n'est pas un véritable come-back. En effet, moins de dix ans après la séparation, Gary Barlow, Mark Owen, Howard Donald et Jason Orange fêtent déjà leur retour en 2005. Mais sans Robbie Williams, qui avait déjà quitté le groupe en 1995 en raison de tensions croissantes.

A quatre, ils décrochent d'autres tubes comme "Patience", "Rule The World" ou "Shine", avec lesquels une autre génération grandit. Après que Williams soit revenu pour un album ("Progress") et que le groupe ait pris une pause en 2011, Barlow, Owen et Donald reviennent trois ans plus tard en trio. "This Life" est le troisième album dans cette constellation après "III" (2014) et "Wonderland" (2017).

Des textes qui affirment la vie

Il est désormais plutôt rare que les fans de Take That s'évanouissent. L'ancien boys band, dont les membres ont aujourd'hui la cinquantaine, est synonyme de pop accrocheuse et de textes qui affirment la vie. Les Britanniques eux-mêmes décrivent leur neuvième album studio comme un nouveau chapitre avec "de belles mélodies, des refrains exaltants et des harmonies élégantes". Le trio reste ainsi fidèle au genre pop, à l'exception de quelques emprunts peu profonds à la country et au rock.

Le premier titre "Keep Your Head Up" commence par des notes de piano mélodiques et sonne d'abord comme une musique apaisante pour s'endormir. Le chant polyphonique qui débute est rêveur et transmet des sentiments agréables - tout comme les paroles : "Ne te laisse pas abattre, garde un esprit fort, lâche prise et ne t'accroche pas".

Ce genre de proverbe calendaire se retrouve tout au long des douze chansons du disque, qui ne racontent pas d'histoires concrètes et personnelles, mais cherchent plutôt à véhiculer un sentiment de vie. Comme les chansons optimistes de bonne humeur "This Life" ("Cette vie n'appartient à personne d'autre, fais de cette vie la tienne") ou "Brand New Sun" ("Chaque jour que tu vas vivre est suivi d'un tout nouveau soleil").

"Nous n'avons pas voulu faire un album joyeux pour que tout le monde rende tout le monde heureux. Il reflète simplement, de manière lyrique, où nous en sommes dans la vie", explique Donald dans un entretien avec l'agence de presse allemande. Barlow ajoute : "Les paroles parlent beaucoup de notre vie, des défis que nous avons rencontrés et de la manière dont nous les avons gérés. L'album est très réfléchi".

Dans "Days I Hate Myself", les Britanniques chantent par exemple sur la personne qui les fait revenir des phases dépressives : le public. "Quand nous sommes en tournée, il y a définitivement des soirs où nous n'avons pas envie de monter sur scène - que nous le voulions ou non. Tu passes simplement une mauvaise journée. Mais le public te remonte le moral en quelques secondes", explique Barlow.

Des sentiments nostalgiques

Avec leurs textes sur le meilleur des mondes, des chansons d'une longueur presque épique (3,30 à 4,30 minutes) du point de vue actuel et le renoncement aux rythmes électro tape-à-l'œil, les trois Britanniques grisonnants ne s'adressent en aucun cas à la génération Z. Au contraire, ils font naître des sentiments nostalgiques et des souvenirs de l'insouciance des années 90 et 2000.

Le groupe fera également un voyage dans le temps lors de sa participation à l'émission "Wetten, dass... ?" à Offenburg ce samedi. En effet, c'est dans l'émission de Thomas Gottschalk que les Britanniques ont fait leurs adieux provisoires à leurs fans allemands en 1996 et qu'ils ont fait leur retour dix ans plus tard.

En 2024, il y aura d'autres retrouvailles sur scène : les anciennes idoles des jeunes viendront à Hanovre, Berlin, Mönchengladbach et Munich à partir de la fin juin dans le cadre de leur tournée "This Life Under The Stars".

Source: www.dpa.com

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