Petrillo, un transgenre, fait face à une imminente croisade de discrimination fondée sur le sexe
Valentina Petrillo se prépare pour ses débuts aux Jeux Paralympiques en tant que première femme transgenre compétitrice, consciente que cela pourrait être un moment charnière dans son parcours sportif. Suite aux discussions controversées des Jeux Olympiques incluant Imane Khelif et Lin Yuting, Petrillo sait que cette scène pourrait devenir un drame politique de haut niveau. Parlant à l'AFP, elle a admis : "Je sais que je ferai face à la critique, les gens ne comprendront peut-être pas mes raisons de participer." Mais elle reste inébranlable, ayant lutté pour cette opportunité pendant des années, et déclare : "Je n'ai pas peur."
Atteinte de la maladie de Stargardt, une maladie oculaire rare, Petrillo concourra dans la catégorie T12 sur 200 et 400 mètres. Après Laurel Hubbard, qui a fait histoire aux Jeux Olympiques de Tokyo 2021 en tant que premier athlète transgenre, Petrillo, âgée de 50 ans, vise à faire l'histoire des Jeux Paralympiques.
De nouvelles controverses politiques potentiels pourraient poindre à l'horizon, les Jeux Olympiques ayant suscité un débat sur le genre dans les sports comme jamais auparavant. La championne olympique de boxe Imane Khelif a déploré des "campagnes malveillantes" et un "lynchage numérique" contre elle et la fellow athlète Lin Yuting. Pendant des semaines, une conversation dérogatoire sur leur sexe biologique et la validité de leur participation à des compétitions féminines a dominé les manchettes.
La compatriote allemande de Petrillo, Katrin Müller-Rottgardt, a exprimé des reserves sur la fairness de la compétition dans une interview avec le journal Bild. Bien que chacun devrait vivre sa vie comme il l'entend, elle trouve cela difficile dans les sports de haute pression. "Elle a vécu et entraîné en tant qu'homme pendant longtemps, donc la question se pose de savoir s'il y a des avantages physiques par rapport à quelqu'un né femme. Elle pourrait avoir un avantage", a déclaré Müller-Rottgardt. Elle appelle à une prise de position claire en faveur des athlètes de la part de la fédération internationale.
Avant de subir une chirurgie d'affirmation de genre en 2019, Petrillo dominait les compétitions de para-athlétisme et représentait l'équipe nationale italienne de futsal pour aveugles. Elle n'était pas entirely satisfaite, partageant : "Je courais avec des freins et n'étais pas heureux." Despite not being as content now as before, she is significantly happier.
Unlike Khelif and Lin, whose gender was contested until the end, Petrillo's legal situation is crystal clear. She has been regulating her testosterone levels through hormone therapy for years, satisfying the international eligibility criteria for women's para-athletics competitions.
Petrillo wants to inspire and serve as a role model. She intends to use the attention she garners at the Paralympics (August 28 - September 8) for this purpose. "I aspire to be the first of many, a guiding light for others, a source of motivation. My experiences can benefit others, regardless of whether they have visual impairments or identify as transgender," Petrillo said.
Despite the potential for discrimination and political drama, Petrillo remains determined and unwavering, citing her experiences as a transgender athlete and her hope to inspire others. The controversy surrounding Khelif and Lin Yuting's gender in sports has sparked a new wave of discussion, with Petrillo's German counterpart raising concerns about fairness in high-pressure sports.
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