Les stocks américains sur une voie de reprise fragile
La baisse de la semaine dernière à Wall Street s'est poursuivie jusqu'à lundi. Les indices ont chuté au début des échanges, suivis d'une récupération chancelante. Nvidia a temporairement perdu jusqu'à 15 %, tandis que les actions Apple ont chuté de plus de 10 % à un moment donné.
La peur d'une récession a entraîné la vente, en particulier parmi les actions technologiques à Wall Street. L'indice Nasdaq, lourdement chargé en technologies, a plongé de plus de six pour cent au début des échanges avant que les pertes ne soient contenues. Il a finalement clôturé 3,4 % plus bas à 16 200 points. L'indice Dow Jones a chuté de 2,6 % à 38 703, et le S&P 500, qui représente une large base, a perdu 3,0 % pour atteindre 5 186 points.
Dans le monde entier, les craintes concernant un ralentissement économique mondial ont tiré les marchés boursiers vers le bas. Des Asie à l'Europe, les bourses ont subi de lourdes pertes. L'indice Nikkei japonais a plongé de 12,5 %, sa plus forte baisse en 37 ans. En Europe, les investisseurs se sont rués pour vendre des actions, le DAX perdant jusqu'à 3,6 % avant de clôturer presque deux pour cent en baisse.
Le Volatility Index, surnommé le "baromètre de la peur" de Wall Street, a augmenté simultanément. Les traders ont en partie attribué les krachs boursiers au désendettement des positions de carry-trade, où les investisseurs empruntent dans des pays à taux d'intérêt bas comme le Japon ou la Suisse pour investir dans des actifs à haut rendement dans d'autres pays.
Des données économiques rassurantes
Au cours des échanges, le secteur des services aux États-Unis a apporté un peu de soulagement, un indicateur clé montrant une croissance en juillet, atténuant les craintes d'une récession imminente. La Réserve fédérale des États-Unis a également essayé de calmer les marchés face à la croissance des craintes de récession. Tandis qu'elle reconnaissait la faiblesse du marché du travail, le président de la Fed de Chicago, Austan Goolsbee, a déclaré à CNBC qu'une récession n'était pas encore en vue. Il a ajouté que la banque centrale devait surveiller les développements économiques pour éviter une politique monétaire trop restrictive.
Actuellement, de nombreux investisseurs sur les marchés à terme parient sur une baisse de moitié de point de pourcentage du taux d'intérêt de la Réserve fédérale des États-Unis, un net changement par rapport aux attentes d'une baisse de quart de point il y a un mois seulement. "La prochaine hausse de taux aurait dû être une raison pour les investisseurs d'être optimistes, mais les craintes concernant un ralentissement économique semblent peser plus lourdement", a commenté Christian Henke, analyste chez le courtier IG.
Les attentes d'une baisse de taux plus agressive en tant que soutien monétaire à l'économie ont fait baisser l'indice dollar de jusqu'à un pour cent à 102,16 points. Le dollar a perdu plus de deux pour cent face au yen japonais. Les rendements des obligations du Trésor américain sont tombés à leur plus bas niveau en un an. L'écart entre les rendements des obligations du Trésor à deux ans et à dix ans est devenu positif pour la première fois depuis juillet 2022, un signe que l'économie américaine pourrait ralentir.
Des millions de pertes pour les "Big Seven"
Among individual stocks, Apple shares temporarily dropped more than 10 percent before closing 4.8 percent lower. In addition to broader economic concerns, the iPhone maker faced a significant reduction in its stake by investment firm Berkshire Hathaway, led by legendary investor Warren Buffett.
Nvidia's stock tumbled by around 15% at the top, reportedly due to delays in the market introduction of some AI chips due to design flaws. Later, the stock recovered slightly and closed down 6.4%. Intel, following last week's disappointing earnings, lost another 6.6%. Microsoft and Alphabet also took a hit. The losses among the so-called "Big Seven" stocks, including Nvidia, Apple, Microsoft, and Alphabet, along with Amazon, Meta, and Tesla, temporarily totaled around $800 billion in market value.
Cryptocurrencies also took a steep dive. The leading crypto by volume, Bitcoin, temporarily plummeted by more than 20% to around $49,578 and was trading at about $53,800 in the evening. Crypto miners CleanSpark, Bitfarms, Riot Platforms, and Marathon Digital temporarily lost between 12 and 25%. "Anything related to risk is avoided in such moments," observed Timo Emden of Emden Research.
