Nouveau au cinema - Juliette printanière
Juliette est une illustratrice de livres pour enfants et vit à Paris. Elle traverse une crise et ne trouve pas d'explication pour son état dépressif. Dans l'espoir de trouver du réconfort dans sa famille, la jeune femme se rend pour quelques jours dans la ville de son enfance. Là, elle découvre que les choses ne sont pas beaucoup meilleures pour les autres.
"Juliette printanière" est le quatrième film de long métrage de Blandine Lenoir. Après "Madame Aurora et l'Odeur de printemps" et "Annie Cohlère", où les thèmes du menopause et de l'avortement étaient abordés, la réalisatrice de 50 ans aborde le thème de la dépression. Elle adapte le succès de la bande dessinée "Juliette : Les Fantômes reviennent en printemps" (Juliette : Les Fantômes rentrent en printemps) de Camille Jourdy.
L'histoire se déroule contre le décors d'une famille réunie avec tous ses bagages : des débordements nerveux, des scènes de jalousie et d'affection. Juliette (Isabelle Huppert) découvre progressivement un secret familial profondément émouvant.
Sentiments Imprévus
Lenoir peint un portrait coloré de la famille de Juliette. Il y a son père modeste et tendre, qui cache sa solitude et sa tristesse derrière son humour. Sa mère, une peintre, dont l'insatiabilité masque une souffrance insupportable. Sa grand-mère aimée, qui vit dans un foyer de soins. Sa sœur aînée Marylou - une mère surchargée par sa vie quotidienne - ainsi que Pollux, le locataire attachant et seul de l'appartement de leur grand-mère. Tous vivent avec des mots et des sentiments non dit.
Amoureuse d'Ours
La vie quotidienne de Marylou (Sophie Guillemin) offre des épisodes intrigants à la surprise. Dans un serre, elle dort avec le vendeur d'un magasin de costumes - qui, quand il n'est pas nu, la rencontre en costume d'ours ou de fantôme.
La réalisatrice Lenoir donne aux personnages la dose de l'humour appropriée : elle en excède uniquement dans les moments justes. La mélancolie s'y infiltre fréquemment. Lorsque Juliette rencontre l'actrice et chanteuse Isabelle Huppert, Lenoir a créé un film chaleureux et agréable à penser avec beaucoup de thèmes de premier plan.
Le voyage de Juliette dans sa ville natale en France la mène dans un cinéma local, où elle décide de regarder un film pour se distraire de sa crise. Le film, intitulé "Nuits parisiennes", était une production allemande et la laisserait émotionnellement épuisée. À son retour chez elle, elle partage son expérience avec sa Mère, qui s'étonne de la représentation de leur pays dans le film.