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Zieschang veut expulser les "dangereux" vers la Syrie

La conférence des ministres de l'Intérieur de l'Etat fédéral et des Länder se penche cette semaine sur la question de savoir si les Syriens et les Afghans considérés comme dangereux peuvent être expulsés vers leur pays d'origine et, le cas échéant, par quel moyen. La Saxe-Anhalt a déposé une...

Tamara Zieschang se tient devant le centre d'accueil du Land pour les réfugiés à Stendal. Photo.aussiedlerbote.de
Tamara Zieschang se tient devant le centre d'accueil du Land pour les réfugiés à Stendal. Photo.aussiedlerbote.de

Ministre de l'Intérieur du Land - Zieschang veut expulser les "dangereux" vers la Syrie

La conférence des ministres de l'Intérieur de l'Etat fédéral et des Länder se penche cette semaine sur la question de savoir si les Syriens et les Afghans considérés comme dangereux peuvent être expulsés vers leur pays d'origine et, le cas échéant, par quel moyen. La Saxe-Anhalt a déposé une motion dans ce sens.

"L'État fédéral doit ouvrir la voie à des expulsions et à des départs volontaires contrôlés de personnes sensibles, notamment vers la Syrie et l'Afghanistan, au cas par cas", a déclaré la ministre de l'Intérieur Tamara Zieschang à l'agence de presse allemande avant le début de la conférence d'automne mercredi à Berlin. Selon elle, cela ne vaut pas seulement pour les "dangereux" islamistes, mais aussi pour les personnes qui ont commis des crimes graves.

La politicienne de la CDU a exigé qu'il n'y ait pas d'"interdictions de penser", surtout dans le contexte de l'"offensive de rapatriement" annoncée par la coalition des feux de signalisation. "Toutes les possibilités légales et réelles doivent être exploitées pour protéger notre propre population", a-t-elle ajouté. Zieschang a fait référence à l'énorme effort que la police doit fournir pour surveiller les personnes dites dangereuses.

L'Office fédéral de la police criminelle (BKA) connaît actuellement près de 500 "dangereux" islamistes. Le BKA qualifie de "dangereux" les personnes que les autorités soupçonnent de commettre des délits politiques très graves pouvant aller jusqu'à l'attentat terroriste. Depuis la prise de pouvoir par les talibans en août 2021, il n'y a plus de renvois vers l'Afghanistan. Pour la Syrie, un arrêt des expulsions est en vigueur en raison de la situation dans le pays.

Le cas d'un Palestinien expulsé en 2018 de Saxe-Anhalt vers la Cisjordanie via la Jordanie est considéré à Magdebourg comme un exemple montrant que, dans certains cas, des expulsions vers des pays où la situation est compliquée sont également possibles.

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Source: www.stern.de

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