- Woidke préconise des solutions rapides aux défis associés aux expulsions.
Dietmar Woidke, le ministre-président de Brandebourg et membre de l'SPD, plaide en faveur de la mise en œuvre des procédures d'expulsion existantes suite à l'attaque au couteau mortelle de Solingen. Lors d'une interview à Deutschlandfunk, il a souligné l'importance de faire respecter les lois existantes dans cette situation. Les récents incidents nécessitent une évaluation approfondie, a-t-il ajouté. Engager un débat public n'est pas bénéfique. Au lieu de cela, nous avons besoin de solutions opérationnelles et légales. Et ces solutions, a souligné Woidke, doivent être mises en œuvre rapidement. Il a également admis que les procédures peuvent être complexes, et nous devons améliorer ce domaine.
L'incident tragique survenu un vendredi soir à Solingen, en Rhénanie-du-Nord-Westphalie, a fait trois morts et huit blessés, dont quatre graves. Le suspect syrien de 26 ans, actuellement en détention, est enquête par le parquet fédéral pour meurtre présumé et appartenance présumée à l'organisation terroriste État islamique (EI), qui a revendiqué l'attaque.
L'attaque de Solingen a relancé le débat sur les politiques migratoires et les expulsions. Le suspect, un Syrien de 26 ans, avait été programmé pour être expulsé en Bulgarie l'année dernière, mais cela n'a pas été le cas.
Au début de cette année, le Bundestag a approuvé des amendements pour faciliter les procédures d'expulsion. La période de détention maximale avant l'expulsion a été prolongée de 10 à 28 jours. De plus, les autorités ont désormais le droit de pénétrer dans d'autres pièces de logements partagés que celle de la personne à expulser.
L'SPD, dirigé par Dietmar Woidke en Brandebourg, soutient l'application des procédures d'expulsion existantes suite à l'attaque de Solingen. Les récents débats sur les politiques migratoires et le report de l'expulsion du suspect ont mis en évidence la nécessité d'améliorer les procédures et leur mise en œuvre.