Une victime d'abus porte plainte : L'évêché n'invoque pas la prescription
L'archevêché de Cologne ne veut pas, dans l'état actuel des choses, tenter d'invoquer la prescription dans la plainte pour dommages et intérêts d'une victime d'abus. Une porte-parole du tribunal régional de Cologne a déclaré mardi qu'il avait été renoncé à cette possibilité dans un mémoire. La WDR en avait parlé auparavant.
Le cas d'un prêtre condamné en février 2022 à douze ans de prison par le tribunal de Cologne est à l'origine de cette affaire. De 1993 à 2018, il avait abusé sexuellement de neuf jeunes filles à Gummersbach, Wuppertal et Zülpich, parfois gravement. La plus jeune victime n'avait que neuf ans. Le prêtre a entre-temps été renvoyé de l'état clérical.
Aujourd'hui, une ancienne fille d'accueil du prêtre, victime à la fin des années 70 et au début des années 80, réclame 830 000 euros de dommages et intérêts. Selon la porte-parole du tribunal régional, cette procédure n'en est qu'à ses débuts. La date à laquelle l'affaire sera jugée par le tribunal n'a pas encore été fixée.
Dans une affaire similaire, le tribunal régional de Cologne avait accordé en juin 300 000 euros de dommages et intérêts à une autre victime d'abus. Le plaignant avait été abusé sexuellement pendant de nombreuses années par un prêtre alors qu'il était enfant de chœur dans les années 70. L'archevêque Rainer Maria Woelki avait décidé dans cette affaire de ne pas faire valoir la prescription.
Source: www.dpa.com