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Une porte-parole du gouvernement agressée en France

"Tout s'est passé très, très vite

Priscilla Thevenot se présente pour le parti Renaissance du président français Emmanuel Macron.
Priscilla Thevenot se présente pour le parti Renaissance du président français Emmanuel Macron.

Une porte-parole du gouvernement agressée en France

Avant la dernière ronde électorale parlementaire française, il ne reste plus qu'une faible période de temps - et les actes de violence durant la campagne augmentent. La porte-parole du gouvernement Thevenot et son équipe ont été attaquées lors d'une campagne publicitaire avec des affiches. Deux personnes de leur entourage ont été conduites au hôpital, l'une avec une fracture de mâchoire. "La violence n'est pas une réponse. Je continuerai ma campagne", a-t-elle écrit sur X.

Thevenot a déposé une plainte. Les identités des auteurs sont inconnues jusqu'à présent. Selon le journal "Le Parisien", quatre jeunes gens ont été arrêtés, trois d'entre eux étant mineurs. Ils sont suspectés d'avoir endommagé des affiches électorales. Thevenot avait exprimé des inquiétudes quelques heures avant l'incident dans une interview à propos de l'augmentation de la racisme dans la campagne. "Comme mère de deux enfants, cela me fait peur", a-t-elle dit, dont les parents sont originaires de Maurice. Un candidat d'une droite populiste nationale (RN) lui avait demandé de "revenir sur votre île".

De nombreux autres candidats ont déjà été attaqués, y compris un candidat RN qui a déposé plainte. Le ministre de la Santé Valletoux a critiqué les tensions montantes de la campagne, telles que des insultes aux réunions locales qui se transforment rapidement en violentes.

Le Pen admet des "remarques inacceptables"

Selon les rapports de candidats RN qui ont attiré l'attention en raison de remarques racistes, la politicienne RN Marine Le Pen a admis qu'il y avait "moutons noirs", comme c'est le cas partout. Il y avait des "remarques inacceptables", mais aussi certaines qui étaient "gaffes", a-t-elle expliqué et a accusé la presse de "comportement inquisitorial".

L'agence d'enquête "Mediapart" a publié une liste de 80 candidats "problématiques" de l'RN, y compris un qui campagnait pour une France "épurée et sûre". Un autre a appelé l'acteur noir Omar Sy de rester aux États-Unis. Parmi les candidats RN figure également le fondateur d'une organisation de lobbying pro-russe. Un candidat qui avait posé pour une photo avec un parapluie nazi s'est retiré.

Le dimanche est la dernière ronde de l'élection à l'Assemblée nationale. L'RN mène dans les sondages, mais la répartition des sièges est difficile à prédire. Plus de 200 candidats ont retiré leur candidature dans des courses à trois pour réduire les chances des candidats RN de leur circonscription respective. Depuis 76 candidats ont déjà été qualifiés au premier tour, le vote se fera dans 501 des 577 circonscriptions.

Malgré les tensions montantes et les incidents de violence durant la campagne, la porte-parole du gouvernement Thevenot de l'État-Major du gouvernement français restera engagée dans sa campagne en disant "La violence n'est pas une réponse." Malheureusement, Thevenot et son équipe ont été touchées par cette violence, avec deux de leurs collaborateurs ayant besoin d'hospitalisation après une attaque lors de la campagne publicitaire en France.

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