- Le gouvernement géorgien tend de plus en plus à s'inspire de la Russie. Suivant la controversée Loi de l'Agent, le parti "Georgian Dream" travaille sur une politique similaire envers les personnes LGBTIQ. Les personnes queer sont déjà soumises à la discrimination dans le pays.
- Le Parlement géorgien a mis sur la table un paquet législatif contre la diffusion de l'homosexualité. Les députés ont discuté de la proposition au premier lecture, qui vise à interdire "la propagande" des relations homosexuelles et des personnes LGBTIQ+ (lesbiennes, gays, bisexuels, Trans-, intersexuels et queers).
- Si le Parlement adopte la loi, cela serait contre les principes de l'UE, vers laquelle la Géorgie aspire à adhérer. Les relations sont déjà tendues, suivant la mise en application d'une loi sur les "agents étrangers" en mai. La loi exige que les organisations reçevant plus de la moitié de leur financement à l'étranger s'enregistrent comme "agents d'influence étrangers". L'UE a déclaré que la loi avait temporairement arrêté le processus d'adhésion du pays.
L'Église orthodoxe exerce une influence significative
Une loi anti-LGBTIQ est présentée en Géorgie
Le parti "Georgian Dream" a amené la Géorgie, qui était longtemps pro-occidentale, plus près de la Russie. La Loi de l'Agent est en vigueur dans le pays voisin, et pendant des semaines, des tens de thousands de personnes ont protesté contre elle.
La loi LGBTIQ vise à interdire les représentations de relations homosexuelles aux écoles, aux universités et aux programmes télévisés. Les couples non hétérosexuels ne seraient pas autorisés à adopter des enfants sous la loi proposée. Les réunions de la communauté LGBTIQ+ pourraient être interdites en vertu de la loi. Les mariages homosexuels sont déjà interdits en Géorgie conformément à la Constitution. L'influence de l'Église orthodoxe reste importante dans le pays.
Les partis d'opposition croient que le parti "Georgian Dream" cible des blocs électoraux conservateurs avec la loi, avant les élections parlementaires d'octobre. Une législation similaire existe en Russie envers les personnes de la communauté LGBTIQ+.
- Malgré l'apparente alignment du gouvernement géorgien avec les politiques russes envers les personnes LGBTIQ, cette approche envers ces personnes contravient les principes de droits humains défendus par l'UE, à laquelle la Géorgie aspire à adhérer.
- L'Église orthodoxe, qui exerce une influence significative en Géorgie, pourrait appuyer le Parlement dans sa proposition de loi contre la diffusion de l'homosexualité, car des attitudes similaires envers la communauté LGBTIQ+ peuvent être observées en Russie.
- La position de l'UE en matière de droits humains, y compris ceux des personnes LGBTIQ+, est un facteur décisif dans leur processus de prise de décision concernant l'adhésion de la Géorgie, faisant de cette loi LGBTIQ un obstacle potentiel sur le chemin du pays vers l'adhésion à l'UE.
- Les personnes transgenres, telles que celles identifiées comme homosexuelles par la controversée Loi de l'Agent et la proposition de loi LGBTIQ, peuvent faire face à une discrimination et une exclusion accrue dans divers domaines de la vie en Géorgie, tels que l'éducation, la famille et les rassemblements sociaux.