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Un organisateur de "rock de droite" peut conserver sa licence d'établissement

Un restaurateur et organisateur de concerts de groupes d'extrême droite du quartier de Staupitz à Torgau peut conserver provisoirement sa licence commerciale après une décision du tribunal administratif supérieur de Bautzen (OVG). Comme le tribunal l'a fait savoir lundi, les juges ont accepté...

Le code pénal et des dossiers sont posés sur la table d'un tribunal. Photo.aussiedlerbote.de
Le code pénal et des dossiers sont posés sur la table d'un tribunal. Photo.aussiedlerbote.de

Justice - Un organisateur de "rock de droite" peut conserver sa licence d'établissement

Un restaurateur et organisateur de concerts de groupes d'extrême droite du quartier de Staupitz à Torgau peut conserver provisoirement sa licence commerciale après une décision du tribunal administratif supérieur de Bautzen (OVG). Comme le tribunal l'a fait savoir lundi, les juges ont accepté un recours de l'homme. En février, le service d'ordre de l'arrondissement de Mittelsachsen lui avait interdit d'exercer son métier. Le tribunal administratif compétent a rejeté une demande urgente du restaurateur dans cette affaire, raison pour laquelle l'affaire a été portée devant le tribunal administratif supérieur.

Selon le tribunal administratif supérieur, de nombreux concerts de groupes d'extrême droite avaient eu lieu dans le restaurant. Selon les informations des autorités de protection de la Constitution, il y a eu de nombreux actes criminels tels que des cris de "Sieg-Heil" ou des saluts hitlériens, sans que le demandeur n'intervienne en sa qualité de responsable ou d'organisateur.

L'OVG a fait valoir que les informations relatives à d'éventuelles infractions commises lors des concerts, qui figuraient dans des certificats officiels de l'Office fédéral et de l'Office régional de protection de la Constitution, ne pouvaient être exploitées ni par l'autorité de surveillance des restaurants ni par le tribunal. Les critères établis par la Cour constitutionnelle fédérale pour la transmission et l'utilisation de données collectées par les services de renseignement ont été pris en compte. Cela n'est admissible que pour la prévention d'infractions particulièrement graves, mais pas pour la prévention des infractions dont il est question ici.

Le tribunal a également fait référence au principe de séparation entre la protection de la Constitution et la police en Saxe. "Selon cette disposition, l'État libre n'entretient pas de service secret avec des compétences policières". Étant donné qu'il n'y a pas de raisons, au-delà des "connaissances non utilisables des autorités de protection de la Constitution, qui indiquent un manque de fiabilité du demandeur", celui-ci ne peut pas être établi.

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Source: www.stern.de

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