Une île nommée Oder - Un commissaire exprime ses inquiétudes concernant le fonctionnement d'un centre de départ
Représentant intégration pour la Brandenburg, Diana Gonzalez Olivo, est réticente à l'idée d'un centre de transit des réfugiés sur l'île de l'Oder à Küstrin-Kietz. Participant à une discussion sur ce sujet, Olivo a partagé ses pensées avec l'Agence de presse allemande à Potsdam. "Il est important d'évaluer les progrès réalisés en matière d'intégration ces dernières années et de déterminer notre approche futuriste", a-t-elle déclaré. "Un centre de transit n'est pas conforme à ce plan." Gonzalez Olivo prévoit de visiter l'île de l'Oder le vendredi avec des membres du conseil d'intégration de l'État.
De nombreuses questions restent encore non répondues en relation au design et au cadre juridique du centre, a-t-elle noté. "Nous n'avons pas pris de décisions définitives yet." Elle préfère ne pas utiliser le terme de "centre de transit", et l'appelle plutôt un "centre de déportation". La sociologue et Mexicaine natale a occupé cette fonction depuis mai.
L'île de l'Oder, une base militaire abandonnée près de Küstrin-Kietz, est le lieu où seront hébergés les étrangers sans perspectives de résidences et prêts à être déportés. Le Conseil des réfugiés s'oppose à la création d'un "système de séparation cruel". Situé dans le district de Märkisch-Oderland, Küstrin-Kietz se trouve à la frontière allemande-polonaise.
La loi sur la résidence stipule que "l'intention de quitter volontairement devrait être encouragée et accessible aux autorités et aux tribunaux, et la mise en œuvre de l'expulsion devrait être assurée dans les installations de transit". Les résidents peuvent être contraints de y rester sous une ordonnance de résidence, mais peuvent temporairement quitter le site. Les familles, les femmes célibataires, les couples, les personnes à charge et les malades ne doivent pas y être logées, selon le ministère de l'Intérieur.
Le plan de l'État prévoit de mettre en place des maisons-conteneurs avec 200 à 250 places sur le terrain. Les bâtiments existants seront transformés en installations de restauration ou de loisirs. Le ministère estime le coût total à environ 10 millions d'euros et prévoit d'octroyer les fonds nécessaires du budget 2025/2026.