Téhéran aurait des projets de lancer une autre attaque contre Israël, selon les rapports.
Suite à l'attaque de missiles importante d'Iran sur Israël cette semaine, le Premier ministre Netanyahu a annoncé son intention de riposter. Cela a suscité une réponse de Téhéran, qui a menacé de riposter de manière similaire, selon l'agence de presse iranienne Tasnim. Leur plan de riposte, semble-t-il, est prêt à être mis en œuvre.
Selon les médias iraniens, leur plan de réponse à toute action israélienne potentielle est actuellement prêt à être exécuté. L'agence de presse Tasnim a cité des sources militaires qui ont déclaré : "Si Israël agit, la contre-attaque iranienne sera exécutée."
Ces sources ont également rapporté qu'Iran dispose d'une longue liste de cibles potentielles en Israël. L'attaque de grande envergure menée par l'Iran mardi soir, six mois seulement après la première, a été un rappel brutal quels que soient les points d'Israël peuvent être rasés si nécessaire.
L'Iran a lancé une frappe de missiles sur Israël mardi soir pour la deuxième fois de l'année. Les forces de défense israéliennes ont intercepté la plupart des quelque 200 roquettes tirées. L'Iran a affirmé que l'attaque était une réponse aux opérations militaires d'Israël contre le Hezbollah pro-iranien au sud du Liban et à la mort de son chef, Hassan Nasrallah.
Le Premier ministre Netanyahu a répliqué en menaçant de riposter davantage, qualifiant les actions de l'Iran d'"erreur grave" qui serait "punie en conséquence". Des efforts internationaux sont actuellement déployés pour prévenir toute escalade supplémentaire.
Samedi, le ministre des Affaires étrangères iranien Abbas Aragtschi a mis en garde contre une "réaction encore plus forte" si Israël attaquait à nouveau. Il a déclaré : "Pour chaque attaque israélienne, il y aura une réaction proportionnelle et similaire, et même plus forte de la part de l'Iran." Il a fait ces remarques lors d'une visite à Damas, en Syrie, où il a rencontré le président Bachar al-Assad, allié proche de l'Iran.
Entre-temps, le ministre iranien du Pétrole Mohsen Paknedschad a visité une installation pétrolière sur l'île de Charg dimanche en signe de défi. Il a décrit la visite comme un "voyage d'affaires habituel" et a insisté sur le fait qu'Iran n'avait pas peur de toute crise potentielle causée par ses ennemis. L'île de Charg, située dans le golfe Persique, abrite le plus grand terminal d'exportation de pétrole d'Iran.
Enfin, le président américain Joe Biden a révélé jeudi que des discussions étaient en cours entre les États-Unis et Israël concernant une éventuelle frappe sur les installations pétrolières iraniennes. Cependant, Biden a déconseillé une telle action vendredi, suggérant d'envisager d'autres alternatives. Il avait précédemment rejeté l'idée d'une attaque sur les installations nucléaires iraniennes.
Les tensions croissantes entre l'Iran et Israël, soulignées par les récentes attaques de missiles, mettent en évidence la présence continue des ['Guerres et conflits'] dans la région. Les menaces et contre-menaces continues, telles que celles du ministre des Affaires étrangères iranien Abbas Aragchi et du Premier ministre Netanyahu, indiquent que la situation reste volatile et imprévisible.