Stübgen accuse le gouvernement d'activisme en matière de politique migratoire
Le ministre de l'Intérieur du Brandebourg, Michael Stübgen (CDU), a reproché au gouvernement fédéral son activisme en matière de politique migratoire et a demandé plus d'argent pour les communes afin de prendre en charge les réfugiés. Ce lundi, le chancelier Olaf Scholz (SPD) discute avec les ministres-présidents des Länder d'une plus grande gestion de la migration et du futur financement de l'accueil des réfugiés.
"Il faut enfin agir. Mais je ne me fais pas beaucoup d'illusions sur des décisions d'envergure", a déclaré Stübgen en réponse à une question. "L'opinion qui prévaut manifestement au sein du gouvernement fédéral est que l'on peut s'en sortir avec un peu d'activisme et quelques gros titres positifs". Stübgen demande depuis longtemps que le nombre de demandeurs d'asile qui arrivent soit réduit.
A la veille de la réunion au sommet sur la politique d'immigration, les Länder insistent pour obtenir plus d'argent du gouvernement fédéral pour prendre en charge les réfugiés. Stübgen a déclaré : "Les communes doivent enfin recevoir à nouveau suffisamment d'argent de la part de l'État fédéral. Les faibles versements forfaitaires avec lesquels la coalition de l'Ampel a traité les communes depuis 2022 frisent l'ignorance". L'argent destiné aux communes doit être calculé en fonction du nombre réel de réfugiés et non "en fonction de prévisions fantaisistes de la chancellerie".
Pour Stübgen, les contrôles fixes aux frontières pour lutter contre les entrées non autorisées, introduits le 16 octobre, doivent être maintenus. "Tant que les mesures européennes visant à limiter l'afflux ne sont pas efficaces, les contrôles aux frontières extérieures de l'Allemagne doivent être maintenus". Stübgen a demandé au gouvernement fédéral de ne pas laisser expirer en décembre les contrôles fixes de personnes dans la zone frontalière avec la Pologne, mais de les notifier enfin "raisonnablement" à l'UE.
Lors de la réunion entre l'État fédéral et les Länder lundi, il sera également question de savoir si les paiements en espèces pour les demandeurs d'asile doivent être remplacés par une carte de paiement et des prestations en nature.
Source: www.dpa.com