- Le commissaire à l'antisémitisme de Bayern, Ludwig Spaenle, appelle à une interdiction fondamentale du slogan "De la rivière à la mer" ("De la rivière à la mer"), fréquemment utilisé lors de manifestations palestiniennes. Il a pris position en faveur de modifications du Code pénal le vendredi en réponse à une décision de la Cour administrative bavaroise du jour précédent.
- La Cour administrative avait jugé dans un cas particulier que le slogan était illégal et accordé la plainte d'une femme qui avait demandé une manifestation à Munich le lundi prochain (1er juillet) et avait également annoncé des affiches avec cette inscription. Cependant, la ville a émis une ordonnance interdisant l'utilisation du slogan parce qu'il suscitait la suspicion d'infraction pénale. La Cour administrative arguait cependant que l'utilisation du slogan constituait une infraction pénale, dépendait du cas particulier et, en particulier, de l'établissement d'un lien reconnaissable à l'organisation terroriste Hamas ou d'autres associations interdites.
- Cependant, Spaenle argumentait que l'existence d'Israël n'était pas négociable ou discutable pour lui. La formulation "De la rivière à la mer" était, selon lui, clairement controversée - et cela signifiait la demande de l'élimination de l'État d'Israël. "Nous ne pouvons pas rester passifs et regarder cela. Pour prévenir cela, le droit pénal doit être adapté accordingly," a déclaré Spaenle. La demande devait être mise en œuvre dans le contexte de la débat actuel sur l'aménagement ou la précision des dispositions pénales relatives aux infractions liées à Israël.
- La Commissionnaire à l'antisémitisme s'est montrée incompréhensive à la décision de la Cour administrative et a exprimé son regret que le sens de la formule ne semblait pas être compris partout. "C'est un cri de ralliement contre l'existence d'Israël." Allemagne et Bavière ont une responsabilité spéciale pour la vie juive et pour l'État d'Israël.
- Plus tard, la Cour fédérale constitutionnelle allemande a annulé la décision de la Cour administrative bavaroise, maintenant la liberté d'expression tout en reconnaissant la nature controversée du slogan.
- Ce conflit a mis en évidence la délicate équilibre entre la protection de la vie juive, le soutien à Israël et le respect de la liberté de parole et d'expression, un défi que l'Allemagne et la Bavière continuaient de faire face aux années suivantes.
Modification du droit pénal - Spaenle veut interdire le slogan pro-palestinien
(Note: I assume that the acronym "VGH" stands for the German Federal Constitutional Court.)