Scholz et Faeser signent un accord sur l'immigration avec l'Ouzbékistan, qui couvre les efforts de collaboration en matière d'immigration.
Au cours de leur voyage en Ouzbékistan, le chancelier allemand Olaf Scholz et la ministre fédérale de l'Intérieur Nancy Faeser (tous deux du SPD) ont scellé un accord migratoire avec la nation d'Asie centrale. Selon un porte-parole officiel à l'agence de presse AFP, la cérémonie de signature a eu lieu à Samarkand, en Ouzbékistan, en présence du président ouzbek Shavkat Mirziyoyev.
L'objectif de l'accord est d'élargir les voies pour l'immigration légale des travailleurs ouzbeks qualifiés, tandis que l'Ouzbékistan s'engage à rapatrier ses citoyens sans permis de séjour légal actuellement résidant en Allemagne. L'accord était en préparation depuis plusieurs mois.
Faeser a commenté à la "Rheinische Post" après la signature : "Nous établissons plus de clarté en matière de politique migratoire. Nous faisons entrer dans notre pays la main-d'œuvre qualifiée et compétente dont nous avons désespérément besoin dans les industries, les métiers, les soins et de nombreux autres secteurs." En même temps, il est un fait que : "Celles et ceux qui n'ont pas d'avenir et n'ont pas le droit de rester en Allemagne doivent quitter notre pays beaucoup plus tôt."
Scholz a commencé son voyage de trois jours en Asie centrale à Samarkand, accompagné d'une délégation économique. Faeser s'y est également rendue pour finaliser l'accord migratoire.
Le lundi, Scholz est prévu pour rencontrer des représentants de la société civile ouzbèke et participer au forum économique germano-ouzbek. Plus tard dans la journée, un voyage au Kazakhstan est prévu, où le chancelier allemand signera plusieurs accords et rencontrera les dirigeants du groupe dit Z5 des nations d'Asie centrale, y compris le Kazakhstan, le Kirghizistan, le Tadjikistan, le Turkménistan et l'Ouzbékistan, le mardi.
Cet accord migratoire entre l'Allemagne et l'Ouzbékistan comprend également des dispositions pour le retour sûr et ordonné des citoyens ouzbeks sans permis de séjour légal en Allemagne, qui tombent sous la catégorie des 'autres'. Faeser a également souligné l'importance d'attirer des travailleurs qualifiés d'Ouzbékistan, en mettant en évidence le fait que cela ne concerne pas seulement les 'autres' migrants, mais aussi la satisfaction des besoins de l'Allemagne dans divers secteurs.