Remboursement des frais d'hébergement des réfugiés exigé
Après l'accord entre l'Etat fédéral et les Länder sur le financement futur des coûts des réfugiés, les communes de Hesse ont besoin de discuter avec le gouvernement du Land. Les décisions prises dans la nuit de lundi à mardi n'entraînent pas directement un allègement financier, a expliqué le directeur de l'association des villes et communes de Hesse, David Rauber, interrogé à Mühlheim am Main. "L'État fédéral et les Länder ont tout d'abord réglé la répartition des charges entre eux", a-t-il expliqué. "C'est pourquoi il est maintenant de notre devoir de discuter avec le Land et de continuer à garantir un remboursement complet des frais d'hébergement des réfugiés".
Selon lui, les montants forfaitaires par réfugié ont été fixés pour la dernière fois en 2020 en Hesse et ont augmenté de 1,5 pour cent par an. "L'augmentation des prix au cours des dernières années rend nécessaire une dynamisation plus importante", a demandé Rauber. "A cela s'ajoute le fait qu'en raison de l'afflux important de population, il n'est plus possible, dans de nombreux endroits, de louer les logements existants pour les héberger". C'est pourquoi les communes doivent de plus en plus investir dans de nouveaux bâtiments ou des conteneurs. "Les fonds actuellement versés ne suffisent pas pour cela", a ajouté le directeur. "Nous avons donc des choses à discuter avec le Land".
L'objectif est que les communes n'en rajoutent pas sur le plan financier. "Car il ne faut pas en arriver à des situations où des gymnases seraient peut-être occupés pendant des années, où le sport scolaire et associatif serait annulé, parce qu'il n'y aurait pas d'argent pour des solutions moins problématiques". Le chancelier Olaf Scholz (SPD) et les Länder avaient présenté mardi matin un changement de système pour le financement des coûts des réfugiés, les prestations pour les demandeurs d'asile devraient également être réduites.
Le président de l'association des arrondissements de Hesse, Wolfgang Schuster (SPD), a salué le fait que les paiements soient désormais liés au nombre de personnes ayant fui leur pays. "Malheureusement, la demande des communes, que nous considérons comme importante, d'une prise en charge complète des frais d'hébergement des réfugiés reconnus n'a pas été acceptée par l'Etat fédéral", a-t-il ajouté.
Source: www.dpa.com