- Puigdemont: de retour en Belgique avec le nouveau président
Carles Puigdemont, leader séparatiste catalan recherché par mandat d'arrêt, serait revenu à son exil belge après son apparition à Barcelone. "Je suis de retour à Waterloo après quelques jours très difficiles", a-t-il écrit sur la plateforme X en soirée. Il avait parcouru "des milliers de kilomètres" en quelques jours et avait besoin de se reposer. Puigdemont n'a pas commenté son avenir politique.
Dans le même temps, le politique recherché en Espagne a critiqué les autorités de sécurité catalanes pour mener une "chasse aux sorcières" contre les personnes proches de lui en Catalogne. Plus tôt, le secrétaire général du parti Junts de Puigdemont, Jordi Turull, avait déclaré que Puigdemont était de retour en Belgique. La police catalane avait précédemment déclaré qu'elle ne savait pas où se trouvait Puigdemont et mettait en doute la déclaration de Turull.
Puigdemont a décrit la chasse à l'homme massive déclenchée après sa disparition suite à un bref discours à des partisans au centre de Barcelone jeudi comme étant complètement disproportionnée. Cela n'a fait que charger les citoyens innocents et gaspiller des fonds publics. Il a accusé l'unité de police catalane Mossos d'Esquadra, une sorte de police nationale, d'agir comme la police espagnole.
La direction de Mossos d'Esquadra a admis lors d'une conférence de presse avec le ministre de l'Intérieur de Catalogne Joan Ignasi Elena qu'il y avait eu un échec dans l'arrestation de Puigdemont à Barcelone. Cependant, le ministre a souligné que personne n'aurait pu prévoir le comportement "inapproprié" de Puigdemont.
Après son discours, Puigdemont ne s'est pas rendu au parlement comme annoncé, où le socialiste Salvador Illa devait être élu comme nouveau président de la Catalogne. Illa est le premier chef de gouvernement régional à Barcelone qui est contre la sécession de la région de l'Espagne.
Au lieu de cela, Puigdemont est monté dans une voiture et est parti pour une destination inconnue. Il aurait été aidé par deux officiers de police qui ont été arrêtés. La police a établi des barrages routiers et des milliers de conducteurs ont été bloqués dans des embouteillages de plusieurs kilomètres par la forte chaleur estivale.
Dans le message X, Puigdemont a réaffirmé qu'il n'avait jamais eu l'intention de se rendre ou de faciliter son arrestation car il est poursuivi pour des raisons politiques et que la loi d'amnistie devrait également s'appliquer à lui. Cependant, le juge d'instruction espagnol Pablo Llarena accuse Puigdemont de détournement de fonds publics à son propre bénéfice en 2017 dans le cadre du référendum sur l'indépendance, ce qui n'est pas couvert par l'amnistie.
Les autorités espagnoles ont exprimé leur mécontentement face au retour de Puigdemont en Belgique, car il est toujours recherché par mandat d'arrêt pour son rôle dans le référendum d'indépendance de 2017. Le gouvernement belge, however