- Prévisions du secteur de la santé: plus de 600 erreurs de traitement prévues d'ici 2023
L'an dernier, le Service médical de Bavière a reconnu 654 cas d'incidents de traitement chez les patients. Sur les 2 569 situations examinées, environ un quart (25,5 %) ont connu une erreur de traitement entraînant des dommages, selon un représentant du Service médical de Bavière à Munich.
Dans environ 571 cas (22,2 %), l'erreur de traitement a été identifiée comme la cause des dommages, ce qui pourrait entraîner une indemnisation pour les patients. Cependant, plus de 70 % des cas suspects d'erreur sont passés inaperçus auprès des experts.
Le Service médical a indiqué que les chiffres présentés ne reflètent qu'une infime fraction des erreurs de traitement réelles, car les erreurs liées au traitement ne sont pas centralisées en Allemagne.
Le Service médical prône une plus grande transparence
Dans l'intérêt des patients, le Service médical milite depuis des années pour une transparence accrue et des mesures préventives systématiques afin d'améliorer la sécurité des patients. La priorité est de prévenir les "événements indésirables".
Cela comprend notamment les erreurs de traitement graves mais évitables telles que l'identification erronée des patients, des opérations ou des médicaments, ou la rétention d'instruments chirurgicaux chez le patient. "De nombreux 'événements indésirables' pourraient être évités si nous mettions enfin en place un système de signalement obligatoire", a déclaré Christine Adolph, vice-présidente du conseil d'administration.
De tels systèmes sont déjà en vigueur dans de nombreux pays. "Ils nous permettent d'enregistrer, d'analyser, de détecter systématiquement les causes profondes des erreurs de traitement et de déduire des mesures préventives", a noté Adolph. Pour garantir la sécurité des patients, un système de signalement obligatoire devrait être mis en place lors de la révision de la loi sur les droits des patients.
Le Service médical est le corps consultatif et d'évaluation pour les assurances maladie et de longue durée. Il surveille la qualité des maisons de retraite et des hôpitaux et traite également les évaluations de cas individuels pour les assurés. Si un patient suspecte une erreur de traitement, il doit d'abord contacter son assurance maladie. L'assurance maladie peut ensuite charger le Service médical d'évaluer si une erreur de traitement a causé des dommages à l'assuré. L'examen ne coûte rien à l'assuré.
Conformément à leur plaidoyer, le Service médical souligne l'importance d'améliorer les normes de santé et de sécurité en favorisant une plus grande transparence et en mettant en place des mesures préventives. Cela vise à réduire la fréquence des "événements indésirables", qui comprennent des erreurs évitables telles que l'identification erronée des patients ou la rétention d'instruments chirurgicaux, comme l'a déclaré Christine Adolph.
Pour traiter efficacement les erreurs de traitement et améliorer la sécurité des patients, Adolph suggère la mise en place d'un système de signalement obligatoire, qu'elle considère comme une étape cruciale pour détecter les causes de telles erreurs et déduire des mesures préventives, comme cela se fait dans plusieurs autres pays.