Pression sur le pays en raison des délais d'intervention des services de secours
Le Land doit redéfinir le délai dans lequel les équipes de secours du sud-ouest doivent être sur place en cas d'urgence et ne peut pas repousser une réglementation à ce sujet aux calendes grecques. Plusieurs médecins urgentistes et politiciens locaux ont ainsi obtenu gain de cause en déposant une requête urgente auprès du tribunal administratif de Stuttgart. Ils avaient exigé que le Land redéfinisse les directives de la Cour administrative du Bade-Wurtemberg (VGH) concernant les délais d'intervention dans le plan des services de secours du Land. En mai, la Cour suprême avait déclaré que les prescriptions actuelles n'étaient pas valables.
Le Land de Bade-Wurtemberg ne peut pas continuer à appliquer de facto la norme déclarée inefficace par le veto de la Cour suprême, a décidé la chambre de Stuttgart, selon des informations publiées mardi. "Les requérants ont droit à une mise en œuvre de l'arrêt de la Cour administrative du Bade-Wurtemberg", indique un communiqué du tribunal. L'application stricte des décisions de justice contraignantes est en outre un élément inviolable de la culture administrative de l'État de droit. Le Land peut faire appel de la décision auprès de la Cour suprême dans un délai de 14 jours.
Le litige porte sur le délai dans lequel les équipes de secours doivent être sur place en cas d'urgence. La loi sur les services de secours du Land stipule que "pour des raisons de médecine d'urgence, le délai d'intervention ne doit si possible pas dépasser 10 minutes, au maximum 15 minutes". Dans le plan des services de secours 2022, en revanche, le ministère a écrit : "L'objectif à atteindre est de fixer un délai de 12 minutes entre la fin de la prise en charge de l'intervention et l'arrivée des secours sur le lieu de l'urgence sur les routes, dans 95 pour cent des interventions d'urgence".
Les plaignants veulent des délais aussi courts que possible. Ils argumentent qu'en tant que patients d'urgence potentiels, leurs droits fondamentaux - notamment leur droit à la vie et à l'intégrité physique - sont concernés.
Source: www.dpa.com