- Pression croissante sur les parties au conflit dans l'accord de Gaza
Le plan de cessez-le-feu soutenu par les États-Unis dans la bande de Gaza, proposé par les États-Unis, a été reconnu par Israël, comme l'a révélé le secrétaire d'État américain Antony Blinken. La balle est maintenant dans le camp du Hamas islamique pour donner son accord. Les discussions en cours, facilitées par les États-Unis, l'Égypte et le Qatar, se poursuivront jusqu'à dimanche, les officiels se concentrant sur la résolution de tout problème restant.
Plongeons au cœur de cette trêve proposée et de sa situation actuelle.
Quel est l'objectif de l'accord?
Cet accord, basé sur un projet de loi américain présenté fin mai, vise initialement à une cessation complète et inconditionnelle des hostilités entre Israël et le Hamas pendant une période de six semaines. Pendant cette période, un premier groupe d'otages, y compris des femmes et des personnes âgées, enlevés par Israël dans la bande de Gaza, seraient libérés. En contrepartie, les prisonniers palestiniens en Israël seraient libérés. De plus, les négociations sur les conditions préalables à une cessation des hostilités à long terme débuteraient.
Dans la deuxième phase, tous les combats cesseraient définitivement et les otages restants seraient libérés. Enfin, la reconstruction de la bande de Gaza commencerait.
Un accord est-il imminent et quel est le problème?
L'annonce de Blinken lundi soir selon laquelle Israël a accepté la dernière proposition américaine a suscité de l'espoir, après plusieurs mois d'inactivité dans les négociations. Il y a des signes de forte pression sur le chef du Hamas, Yahya Sinwar, pour accepter les termes.
Un point de friction dans les négociations porte sur le corridor de Philadelphi. Cette zone d'environ 14 kilomètres, située dans le sud de la bande de Gaza, se trouve directement sur la frontière avec l'Égypte. L'armée israélienne a pris le contrôle de la zone en mai. Les rapports militaires font état de nombreux tunnels sous ce corridor, certains assez larges pour les véhicules.
Le Hamas est censé avoir utilisé ces tunnels pour faire entrer des armes de l'Égypte dans la bande de Gaza, ainsi que des biens de consommation, du diesel et des matériaux de construction, dont il tire des revenus en prélevant des taxes.
Le Hamas réclame un retrait complet d'Israël du corridor de Philadelphi. Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a répété que Israël doit maintenir le contrôle de la zone après une cessation des hostilités pour empêcher le trafic d'armes.
Selon le site d'information israélien "walla.co.il", citant deux sources israéliennes, Israël est maintenant prêt à réduire sa présence militaire le long du corridor de Philadelphi.
Cette semaine pourrait être cruciale pour les négociations. Quels autres facteurs pourraient influencer les parties en conflit et les médiateurs?
Des événements récents, tels que la découverte par l'armée israélienne de six corps d'otages dans la ville de Khan Yunis hier soir, pourraient potentiellement affecter les négociations. Les hommes étaient en vie lorsqu'ils ont été enlevés le 7 octobre. "Nous perdons plus d'otages chaque jour qui passe. Nous avons besoin d'une solution. Nous devons en avoir une. Maintenant", a écrit le chef de l'opposition israélienne Yair Lapid sur la plateforme X.
Israël exprime également des préoccupations quant au traitement ultérieur des otages, suite à des rapports de mauvais traitements de prisonniers palestiniens en Israël.
Blinken est apparemment déterminé à empêcher "le conflit de s'étendre à d'autres régions et de s'intensifier". Suite à l'assassinat de deux hauts responsables israéliens à Téhéran et Beyrouth il y a presque trois semaines, l'Iran et le mouvement chiite libanais Hezbollah ont menacé de se venger à grande échelle. Les deux sont liés au Hamas et pourraient envisager de s'abstenir d'une attaque plus importante contre Israël si une cessation des hostilités est conclue dans la bande de Gaza. Cependant, si