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Premières grèves d'avertissement dans la sidérurgie après le devoir de paix

Avec ses premières grèves d'avertissement, IG Metall a souligné sa détermination dans le conflit tarifaire actuel sur l'acier dans le nord-ouest. Plusieurs centaines de travailleurs y ont participé. Sur certains sites sidérurgiques, le mouvement a commencé dès minuit.

Tim Kappelt, secrétaire syndical d'IG Metall Duisburg, fait sonner la cloche lors d'une action dans....aussiedlerbote.de
Tim Kappelt, secrétaire syndical d'IG Metall Duisburg, fait sonner la cloche lors d'une action dans le cadre du conflit tarifaire actuel..aussiedlerbote.de

Premières grèves d'avertissement dans la sidérurgie après le devoir de paix

Après la fin de l'obligation de paix dans le conflit tarifaire de l'industrie sidérurgique du nord-ouest de l'Allemagne, les premières grèves d'avertissement ont eu lieu vendredi. A Salzgitter, en Basse-Saxe, environ 400 salariés de l'équipe de nuit ont participé à une action de deux heures à partir de minuit, a rapporté IG Metall. A Finnentrop (Rhénanie-du-Nord-Westphalie), une quarantaine d'employés ont cessé le travail au même moment. À Hagen, 60 membres du syndicat se sont réunis vendredi matin. Des actions de grève d'avertissement étaient également annoncées à Bottrop et Gelsenkirchen.

Jeudi soir, les syndicalistes de Duisbourg avaient déjà sonné la fin de l'obligation de paix en organisant une marche aux flambeaux et en faisant sonner une cloche à main. Selon les informations d'IG Metall, environ 250 personnes y ont participé. La marche s'est terminée devant une grande sculpture placée sur un terril de la décharge.

IG Metall exige entre autres pour les salariés de l'industrie sidérurgique du nord-ouest de l'Allemagne une augmentation de salaire de 8,5 pour cent sur une durée de douze mois ainsi qu'une semaine de 32 heures avec une compensation salariale intégrale. Lors du premier tour, les employeurs avaient proposé une augmentation de 3,1 pour cent sur 15 mois. Ils avaient rejeté la demande de réduction du temps de travail, la jugeant "ni organisable ni finançable". Le deuxième tour n'a pas non plus permis de rapprocher les points de vue. Un troisième round est prévu pour le 11 décembre.

L'industrie de l'acier et du fer en Rhénanie-du-Nord-Westphalie, à Brême et en Basse-Saxe emploie environ 68.000 personnes.

Source: www.dpa.com

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