Aller au contenu

Poursuites contre le diocèse : un règlement, deux affaires rejetées

Toutes les actions en justice portaient sur l'indemnisation de la douleur et de la souffrance résultant d'abus sexuels commis par des membres du clergé catholique. Dans un cas, le diocèse d'Aix-la-Chapelle et un plaignant ont accepté la proposition de règlement du tribunal.

Le tribunal régional d'Aix-la-Chapelle annonce sa décision dans les procès pour abus.
Le tribunal régional d'Aix-la-Chapelle annonce sa décision dans les procès pour abus.

Abus - Poursuites contre le diocèse : un règlement, deux affaires rejetées

Le Diocèse d'Aachen a réglé une affaire de dommages avec une victime d'abus. Un homme de 71 ans recevra 100 000 € en dommages pour des abus de longue durée durant son temps en tant qu'acolyte, a annoncé le juge présidant de la 12e Chambre Civile du Tribunal Administratif d'Aix-la-Chapelle, lors d'une audience ce jour-là. Cette somme correspond à la proposition de règlement que la cour avait présentée aux parties en milieu mai.

Le demandeur avait initialement demandé 180 000 € en dommages. Il avait déjà reçu 10 000 € du Commissariat Indépendant de Réparation (UKA) de la Conférence Episcopale Allemande.

La cour a également rejeté deux autres demandes en justice contre le Diocèse. Les demandeurs dans ces affaires avaient déjà reçu de l'argent du UKA. Les jugements ne sont pas de nature à être exécutables.

Affaire jugée dépassée par le délai de prescription

Dans le cas d'un homme de 60 ans, la demande a échoué à cause du délai de prescription, a décidé la cour. L'homme avait demandé 600 000 € en dommages pour des viols et des viols par deux prêtres durant son temps en tant qu'acolyte.

Dans le troisième cas, le demandeur, un homme approximativement à 50 ans, a déclaré avoir été violé par un enseignant d'école professionnelle durant une séance de tutorat particulier lorsqu'il avait 17 ans. Dans ce cas, la cour a vu le Diocèse comme ne étant plus responsable juridiquement. Le perpétrateur était un enseignant payé par l'État de Rhénanie-du-Nord-Westphalie et également un prêtre.

Les actions délétères n'avaient pas eu lieu dans une connexion assez proche avec son activité ecclésiastique. Selon la Chambre, l'État est responsable de l'éducation publique. Ainsi, dans ce cas, il n'y avait plus question de question de limite de prescription expirant. Une demande de dommages de 325 000 € avait été formulée dans ce cas.

  1. Malgré la proposition de règlement du Diocèse d'Aachen de 100 000 € en dommages pour des abus de longue durée, le demandeur avait initialement demandé deux fois plus de compensation pour la douleur et la souffrance.
  2. La somme de compensation dans l'affaire de dommages d'Aachen sert de point de comparaison pour d'autres diocèses confrontés à des affaires similaires en Rhénanie-du-Nord-Westphalie.
  3. La proposition de règlement dans l'affaire d'Aachen a été approuvée par la 12e Chambre Civile du Tribunal Administratif d'Aix-la-Chapelle, suivant leur présentation de cette somme en milieu mai.
  4. Le Diocèse d'Aachen a fait face à plusieurs affaires judiciaires liées à l'abus, avec deux d'entre elles rejetées à cause des demandants ayant reçu des compensations du Commissariat Indépendant de Réparation (UKA) de la Conférence Episcopale Allemande.
  5. Les prochaines procédures judiciaires seront suivies de près, car elles pourraient établir un nouveau précedent pour la gestion des affaires d'abus et de leur compensation dans l'Église catholique de Rhénanie-du-Nord-Westphalie.

Lire aussi:

commentaires

Dernier