Plus d'une centaine de détenus meurent lors de soulèvements tumultueux dans les prisons congolaises.
À minuit, des coups de feu résonnent depuis la plus grande prison de Kongo, située à Kinshasa. À l'aube, 129 détenus trouvent la mort, 24 ayant été abattus par des tirs préventifs, selon les autorités. Le gouvernement déclare avoir déjoué une tentative d'évasion.
Cette version des faits se déroule dans la prison de Makala, la plus grande installation de détention de la ville. Le chef de la ville, Jacquemin Shabani, suggère que 24 détenus ont été tués par des tirs de semonce, lors d'une interview sur la plateforme X. Leur tentative d'évasion audacieuse de la prison surpeuplée de Makala a échoué, selon les autorités.
Les habitants des environs se souviennent des coups de feu perçants de minuit. La route menant à la prison a été rapidement barricadée par les forces de sécurité, tandis que le porte-parole du gouvernement, Patrick Muyaya, appelait la population à ne pas propager la panique. Le pouvoir de rétablir la tranquillité et de protéger a été confié aux agents de l'ordre sur place.
Des vidéos, prétendument filmées à l'intérieur de la prison, montrent des corps éparpillés au sol. Le ministre de la Justice congolaise, Constant Mutamba, qualifie l'incident d'acte de sabotage délibéré et suggère que les responsables pourraient écoper de peines plus longues.
La prison de Makala est célèbre pour être le plus grand camp de détention du Congo, connu pour sa sécurité renforcée. Les histoires sombres de surpopulation et de conditions de vie difficiles pour les détenus se déroulent entre ses murs. Initialement conçue pour accueillir 1 500 détenus, la