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Ordre des médecins : Soins de santé pour les sans-papiers

Les personnes qui aident les réfugiés critiquent le fait que des personnes en fuite sont expulsées même si elles sont hospitalisées. D'autres appels sont lancés à l'occasion de la Journée des droits de l'homme.

Un stéthoscope est accroché à un vestiaire dans un hôpital. Photo.aussiedlerbote.de
Un stéthoscope est accroché à un vestiaire dans un hôpital. Photo.aussiedlerbote.de

Droits de l'homme - Ordre des médecins : Soins de santé pour les sans-papiers

Les personnes sans assurance maladie et sans papiers devraient, selon l'ordre des médecins du Land, avoir accès aux soins de santé dans tout le pays. "L'intégrité physique est un droit de l'homme, la garantie des soins de santé est l'une des tâches les plus importantes de toute communauté", a déclaré jeudi à Stuttgart le président de la chambre des médecins du Bade-Wurtemberg, Wolfgang Miller, à l'occasion de la journée des droits de l'homme dimanche (10 décembre). La profession, le statut social et les conditions de vie individuelles ne doivent pas déterminer si une personne est bien traitée et dans quelle mesure.

Les soi-disant sans-papiers sont par exemple des migrants sans statut de séjour, des sans-abri, des travailleurs du sexe ou des personnes qui ont perdu leur emploi et ne peuvent pas payer leurs cotisations d'assurance. Certains craignent même de graves conséquences, comme l'expulsion, s'ils doivent recourir au système de santé, par exemple en cas d'urgence. La détresse des personnes concernées est grande et augmente chaque jour.

Toujours à l'occasion de la Journée des droits de l'homme, Refugio Stuttgart e.V. a critiqué l'expulsion de personnes ayant fui un traitement stationnaire. Le centre psychosocial pour les réfugiés traumatisés a attiré l'attention sur le portail de signalement "Behandeln statt verwalten" (traiter au lieu de gérer), qui devrait être lancé le jour des droits de l'homme. Ce portail permettrait de signaler des cas de manière anonyme.

Selon Ulrike Schneck de Refugio Stuttgart e.V., qui a participé à la conception du portail, ce dernier informe sur les droits du personnel médical dans une situation d'expulsion d'un traitement hospitalier. Dans quatre Länder, les expulsions à partir d'un traitement hospitalier seraient en principe interdites ou fortement limitées : Thuringe, Rhénanie-Palatinat, Berlin et Schleswig-Holstein. "Dans le Bade-Wurtemberg, ce n'est pas encore le cas".

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Source: www.stern.de

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