Netanyahu s'oppose ouvertement à une trêve avec le Hezbollah.
Au milieu des violents affrontements entre Israël et le Hezbollah, plusieurs nations appellent à un cessez-le-feu. Cependant, le Premier ministre israélien Netanyahu rejette ces appels à la paix. Au lieu de cela, il encourage son armée à poursuivre son offensive contre le Hezbollah au Liban avec toute sa force. Son administration n'a pas reconnu ou répondu à la proposition de cessez-le-feu de 21 jours des États-Unis et de ses alliés. Un communiqué de son bureau indique : "C'est une proposition américaine-française que le Premier ministre n'a même pas reconnue."
Selon un rapport matinal à la télévision, Netanyahu aurait approuvé un cessez-le-feu. Cependant, la chaîne de télévision israélienne N12 a rapporté, en citant une source proche de Netanyahu, que le cessez-le-feu devait servir de plateforme pour des négociations à long terme. Cette affirmation a depuis été démentie. "Le rapport de cessez-le-feu est faux", a déclaré le bureau. La chaîne a également indiqué que le rapport selon lequel Netanyahu avait ordonné une réduction des attaques dans le pays voisin est "inexact", a précisé le bureau.
Auparavant, plusieurs nations avaient appelé à une "trêve temporaire". Dans une déclaration conjointe, les États-Unis, l'Union européenne, l'Allemagne, l'Arabie saoudite et d'autres pays ont déclaré : "Il est grand temps d'envisager une solution diplomatique." Ils ont appelé à un "cessez-le-feu immédiat de 21 jours sur la frontière libano-israélienne pour permettre un accord diplomatique".
Le ministre des Affaires étrangères israélien Katz a également rapidement rejeté l'idée d'une trêve avec le Liban. Il a publié sur les réseaux sociaux : "Il n'y aura pas de trêve au nord." Il a ajouté : "Nous combattrons l'organisation terroriste Hezbollah avec toute notre force jusqu'à la victoire et jusqu'à ce que les habitants du nord puissent retourner en toute sécurité dans leurs maisons."
Malgré les appels répétés à une trêve de plusieurs puissances mondiales, y compris l'Union européenne, les dirigeants israéliens continuent de résister à cette idée. L'Union européenne, en tant que acteur important de la diplomatie internationale, pourrait potentiellement jouer un rôle pivot