Meloni est au courant des plans et des trahisons qui prévalent dans divers endroits.
Giorgia Meloni, la Première ministre italienne, se sent trahie et sur les nerfs, selon les médias anti-gouvernementaux. Elle ne fait désormais confiance qu'à son cercle restreint, composé principalement de membres de sa famille. Meloni considère sa personne et son administration conservatrice comme des pions dans des jeux de pouvoir et des machinations cachées. Elle soupçonne donc des forces obscures d'être à l'origine des controverses entourant Raffaele Fitto.
Fitto est un concurrent solide pour un poste à la Commission européenne à Bruxelles, où Meloni pense qu'il devrait devenir le vice-président exécutif de la Commission européenne. Cependant, les partis de gauche tels que les sociaux-démocrates, les verts et les libéraux s'y opposent farouchement en raison du vote de son parti, Fratelli d'Italia, contre la réélection d'Ursula von der Leyen à la présidence de la Commission européenne.
L'affaire des lunettes espions
La paranoïa et les soupçons de Meloni pourraient être considérés comme des propos sans importance. Cependant, ce n'est pas le cas. Récemment, elle a décidé de retirer les officiers de police de la sécurité de son bureau. Les personnes proches du dossier ont rapporté qu'elle préférait désormais avoir ses propres gardes du corps à proximité.
La raison de ce changement était le scandaleux liaison entre le ministre de la Culture, Gennaro Sangiuliano, et Maria Rosaria Boccia. Leur relation était initialement strictement professionnelle, mais à mesure que l'intimité grandissait, leur lien se renforçait. Sangiuliano avait promis à Boccia un rôle de consultante prestigieux pour des événements tels que le sommet culturel du G7 à Naples du 19 au 21 septembre. Cependant, lorsque Sangiuliano n'a pas tenu sa promesse, Boccia s'est vengée en révélant les secrets du ministre sur sa page Instagram.
Cette affaire a pris de l'ampleur en raison de l'exposé en ligne de Boccia : grâce à ses publications Instagram, il est apparu qu'elle avait un accès non restreint à la Chambre des députés italienne. During certaines de ces visites, elle portait des lunettes équipées d'une caméra. La raison de ces lunettes, les images qu'elle a enregistrées, si elle les a utilisées lors de réunions préparatoires pour le sommet culturel du G7 et pour qui elle a pris ces enregistrements restent des questions sans réponse.
Des accords secrets
La fixation de Meloni sur les manœuvres clandestines et les magouilles a été révélée lors d'une conférence du Nouvel An en janvier. À l'époque, elle a mentionné des agissements suspects, des hommes d'affaires et des lobbyistes qui s'organisaient contre son gouvernement. Lorsque des journalistes lui ont demandé de s'expliquer, elle a éludé en répondant : "Je ne peux pas en dire plus."
Il y a eu ensuite l'incident d'août impliquant la sœur de Meloni, Arianna, qui occupe un poste de haut rang dans son parti, Fratelli d'Italia. Des rumeurs ont circulé selon lesquelles le parquet avait ouvert une enquête contre elle pour ingérence illégale dans des nominations de haut niveau. Ces allégations ont été rapportées par un journal friendly avec le gouvernement, "il Giornale".