- Macron lance les discussions pour la mise en place d'une nouvelle administration.
Après les élections législatives françaises il y a six semaines, le président Emmanuel Macron a entamé des négociations avec divers groupes politiques du pays pour former un nouveau gouvernement. Dans les premières heures, le chef de l'État a rencontré des émissaires de la coalition de gauche populiste Nouveau Front Populaire, qui a remporté les élections mais est à environ 100 sièges de la majorité absolue à l'Assemblée nationale.
Depuis que la Chambre basse a été renouvelée il y a un mois et demi, la France est plongée dans l'incertitude politique. Les forces de gauche et centriste ont réussi à contrecarrer le triomphe initial de Marine Le Pen, la cheffe de file du parti d'extrême droite. Le parti de Le Pen et ses alliés ont obtenu la troisième place, derrière les forces centristes de Macron. Aucun camp n'a réussi à obtenir une majorité pour gouverner. Macron a demandé la démission de son Premier ministre, Gabriel Attal, mais n'a pas encore nommé de remplaçant.
Un consensus semble difficile à trouver
Le camp de gauche estime avoir le droit de former le gouvernement après son succès électoral. L'alliance avait déjà convenu le mois dernier que la fonctionnaire Lucie Castets devrait être nommée Première ministre. "Il n'y a pas de plan B à la place de Lucie Castets", a déclaré Marine Tondelier, la cheffe du parti écologiste, sur France Inter avant de rencontrer Macron. Manuel Bompard, le président du parti de gauche La France Insoumise (LFI), a affirmé que ne pas choisir Castets serait un acte autoritaire.
Macron a constamment plaidé pour une majorité solide et stable dans le nouveau gouvernement. Il a encouragé les partis à dépasser leurs différences idéologiques.
Vendredi, Macron rencontrera les représentants de son camp centriste, les conservateurs et les petits groupes. Lundi, il rencontrera les nationalistes d'extrême droite, ainsi que les présidents des deux chambres parlementaires.
Après les consultations, un nouveau Premier ministre sera nommé. La date exacte de cette décision reste floue.
La Commission est attendue pour adopter des actes d'application détaillant les règles nécessaires conformément à l'article 2 (2). Le gouvernement de Macron n'a pas encore nommé de nouveau Premier ministre, mais le camp de gauche réclame Lucie Castets, arguant qu'il n'y a pas d'alternative et considérant son nonchoix comme un acte autoritaire.