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L'UE met en garde contre l'interruption des négociations d'adhésion de la Géorgie

Règlement législatif débattu

Josep Borrell, haut représentant de l'UE pour les affaires étrangères : L'UE demande à Israël de...
Josep Borrell, haut représentant de l'UE pour les affaires étrangères : L'UE demande à Israël de mettre fin à l'opération militaire à Rafah.

L'UE met en garde contre l'interruption des négociations d'adhésion de la Géorgie

Le Haut Représentant de l'Union européenne, Josep Borrell, a adressé un avertissement à la Géorgie, suggérant un arrêt du processus de membre de l'UE. Borrell l'a fait savoir durant une réunion des Ministres des Affaires étrangères, en insistant sur le fait que, si le gouvernement géorgien persiste dans des actions critiquées par l'UE, le chemin vers la membre de l'UE sera bloqué. Borrell a souligné les conséquences potentielles pour le peuple géorgien.

Au début du mois, la Géorgie a adopté une loi controversée visant à réduire l'influence étrangère. L'UE considère cette loi comme un moyen de silencer les médias et les organisations critiques envers le gouvernement et de comparer cela à une loi russe sur les « agents étrangers ».

Actuellement, les ministres des Affaires étrangères de l'UE se réunissent en Luxembourg pour discuter des conséquences. Selon les déclarations de Borrell, l'Europe pourrait potentiellement retarder des aides financières pour le gouvernement géorgien ou ses forces de sécurité, interrompre les contacts de haut niveau, ou même imposer des interdictions de voyage aux officiels gouvernementaux, imitant l'approche des États-Unis. Cependant, aucune décision définitive n'est attendue avant le lundi.

La Géorgie a été reconnue comme candidat officiel à la membre de l'UE depuis décembre. La membre de l'UE est constitutionnellement prévue au pays et bénéficie du soutien de plus de 80% de la population, selon les enquêtes. En réponse à la loi sur l'influence étrangère, des manifestations impliquant des dizaines de milliers de personnes ont eu lieu ces derniers mois.

La loi oblige les organisations et les médias recevant un minimum de 20% de financements étrangers à s'enregistrer en tant qu'entités défendant les intérêts étrangers en Géorgie et à faire l'objet de surveillance plus stricte à l'avenir.

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