L'UE interrompt la procédure d'adhésion de la Géorgie en raison d'une loi controversée
En raison d'une loi controversée en Géorgie, le processus d'adhésion de l'UE envers le pays a été suspendu. Le mardi, l'ambassadeur de l'UE en Géorgie, Pawel Herczynski, a annoncé que les chefs d'État et de gouvernement de l'UE avaient mis la décision sur le procédure en suspens lors de la dernière réunion du Conseil européen. Herczynski a déclaré que 30 millions d'euros avaient été gelés, qui devaient être fournis par l'UE au Ministère de la Défense géorgien cette année.
Les représentants de l'UE ont critiqué la loi en raison de son caractère antidémocratique en matière de "l'influence étrangère". La loi a été adoptée malgré des manifestations massives et un veto présidentiel et est entrée en vigueur en juin. Elle prévoit que les médias, les organisations non gouvernementales et d'autres organisations sans but lucratif doivent s'enregistrer comme sociétés si elles représentent les intérêts d'une puissance étrangère et reçoivent plus de 20% de leurs ressources financières à l'étranger. L'opposition y voit la "loi russe", car elle leur rappelle les actions de Moscou contre les médias indépendants et les critiques du Kremlin.
L'UE avait accordé au Géorgie le statut de pays candidat en décembre. Cependant, les négociations d'adhésion n'avaient pas été engagées. À une conférence des chefs d'État et de gouvernement le 27 juin, les chefs d'État et de gouvernement de l'UE ont averti la Géorgie qu'elle ne pouvait devenir membre de l'UE si la loi n'était pas abrogée.
Herczynski a déclaré, "Suspenir le processus d'adhésion et couper le soutien financier est 'le premier pas, il y aura d'autres pas'. C'est triste de voir les relations entre l'UE et la Géorgie à ce point bas alors qu'elles pouvaient être au sommet."
Le processus d'adhésion de la Géorgie à l'UE est actuellement en suspens en raison d'une loi controversée, qui a également entraîné la gelation de fonds de l'UE valeur 30 millions d'euros prévus pour le Ministère de la Défense géorgien. Les représentants de l'UE ont exprimé des inquiétudes à propos de la loi, la considérant antidémocratique en matière de "l'influence étrangère". De plus, l'opposition en Géorgie la considère également comme la "loi russe".