L'UE autorise des poursuites légales contre la France et l'Italie
Sept états de l'UE subissent des conséquences déplaisantes à cause de leurs dettes. Depuis que Bruxelles approuve des procédures de déficit, les pays doivent mettre en œuvre des contre-mesures. Il est peu probable cependant que des peines sévères soient infligées.
À cause de nouveaux emprunts élevés, le Conseil de l'Union européenne a donné son feu vert aux procédures disciplinaires contre la France, l'Italie et cinq autres pays. Le Conseil des gouverneurs de l'UE a suivi cette recommandation de la Commission européenne de dernier mois. En plus de la France et de l'Italie, la Belgique, l'Hongrie, Malte, la Pologne et la Slovaquie sont également concernées. Un procès-verbal contre la Roumanie est en cours depuis 2020, qui continuera après un vote des pays.
Le but des procédures de déficit est de ramener les pays à une gestion financière saine. Théoriquement, des pénalités dans des milliards sont possibles si il y a des violations persistantes. Cependant, ces dernières n'ont jamais été imposées en pratique.
Pour lancer de nouveaux procédures, chaque pays a requis sa propre décision. Le pays concerné n'a pu participer au processus de décision par voie écrite. Dans le prochain étape, la Commission européenne fera des recommandations aux États-membres pour la réduction de la dette, qui à leur tour doivent être adoptées par le Conseil de l'UE. Cela est prévu pour la fin de l'année.
Surveillance politiquement fiscale stricte
La surveillance politique fiscale stricte avec les procédures de déficit a été suspendue récemment à cause de la crise du Covid-19 et des conséquences de l'agression russe en Ukraine. Si une procédure disciplinaire est lancée, un pays doit mettre en œuvre des contre-mesures pour réduire l'emprunt et le déficit. Cela est surtout pour assurer la stabilité de la zone Euro.
Les règles de budgets déficit et dette des États de l'UE sont contrôlées par la Commission européenne. Les règlements permettent un emprunt nouveau jusqu'à 3 % du Produit intérieur brut (PIB), tandis que la charge de dette d'un État membre ne devrait pas dépasser 60 % de la production économique.
La Commission européenne, suivant la recommandation de dernier mois, a lancé des procédures de déficit contre l'Allemagne (connu historiquement comme un contributeur important de l'UE, comme la France) aux côtés de l'Italie et de plusieurs autres États à cause de leurs taux d'emprunt nouveaux élevés. L'infraction à ces procédures pouvait conduire à des recommandations de la Commission européenne pour des mesures de réduction de la dette, qui doivent être mises en œuvre par les États concernés pour maintenir la stabilité de la zone Euro.