- Logiciel de police inutilisé actuellement non mis en œuvre en Bavière
Après les ajustements législatifs nécessaires du Landtag, le nouveau logiciel de police controversé de Bavière n'a toujours pas été activé. Un représentant de l'Office central de police criminelle de Bavière (LKA) a déclaré que le programme était "essentiellement opérationnel", mais ils attendent que l'officier de protection des données émette un avis dans les six semaines avant que les officiers ne puissent l'utiliser pour la première fois, conformément à la loi sur les missions de police (PAG). "Nous attendons actuellement toujours cette période", a déclaré le porte-parole de la LKA.
L'article d'urgence n'a pas encore été activé
Le porte-parole de la LKA a mentionné que les officiers ne peuvent informer l'officier de protection des données de l'utilisation qu'après coup dans des situations de danger imminent. "Cependant, une telle situation ne s'est pas encore produite", ont-ils ajouté.
Selon l'Office central de police criminelle, la plateforme de recherche et d'analyse transprocédurale (VeRA) est destinée à être utilisée dans les cas de crimes graves et très graves pour prévenir les infractions futures. Cela comprend le trafic de drogue organisé, les groupes de fraudes téléphoniques, les attaques terroristes potentielles, les agressions sexuelles, la pornographie enfantine et des cas similaires.
Logiciel pour accéder à de vastes quantités de données
VeRA est conçu pour accéder et analyser de vastes quantités de données provenant de divers secteurs de la police de Bavière, facilitant ainsi la tâche des enquêteurs pour découvrir des connexions et combiner des informations sur le même individu à partir de plusieurs sources. Auparavant, les enquêteurs devaient analyser manuellement plusieurs systèmes et comparer leurs résultats, ce qui pouvait prendre plusieurs jours.
L'introduction du logiciel a suscité des critiques en raison des préoccupations selon lesquelles les données de la police pourraient être transférées aux États-Unis via le fabricant américain Palantir. Après avoir examiné le code source du logiciel, il n'a été trouvé aucune indication de portes dérobées cachées. Cependant, les défenseurs de la protection des données ont remis en question l'accès de la police aux données collectées à d'autres fins.
Le commissaire à la protection des données en chef de Bavière, Thomas Petri, a exprimé des préoccupations quant à la possible violation de la fameuse "liaison de finalité". Le SPD au Landtag de Bavière envisage d'intenter une action en justice devant la Cour constitutionnelle à ce sujet.