- LKA: 216 extrémistes présumés en RDC avec permis d'armes
216 suspects extrémistes sont actuellement en possession d'une licence de port d'armes dans le Land de Rhénanie-du-Nord-Westphalie, selon les informations de l'Office de police criminelle d'État (LKA). 123 d'entre eux ont un permis de port d'armes de catégorie A, qui ne permet que le port d'armes à feu à blanc, à gaz et de signalisation.
186 de ces suspects extrémistes ayant une licence de port d'armes sont d'orientation d'extrême droite, 11 d'orientation islamiste, et le reste est réparti entre l'extrémisme de gauche, l'extrémisme xénophobe - comme les Loups Gris - et d'autres domaines, a rapporté le LKA à l'agence de presse allemande à Düsseldorf.
Le retrait d'une licence de port d'armes doit être justifié au cas par cas. Cela est relativement simple lorsque quelqu'un est membre avéré d'une organisation ou d'un parti interdit ou un criminel condamné avec au moins une année d'emprisonnement.
Marge d'interprétation juridique
Les réglementations de la loi sur les armes à feu sont "interprétées très strictement", a déclaré un porte-parole du LKA. Au-delà des criminels condamnés et des membres d'organisations interdites, elle ne définit que pour les autres qui "généralement" ne possèdent pas la fiabilité requise pour une licence de port d'armes. Cette formulation permet une interprétation juridique.
Au total, 351 anciens détenteurs ont eu leur licence de port d'armes retirée en Rhénanie-du-Nord-Westphalie ces dernières années, selon le LKA - dont 315 d'orientation d'extrême droite.
Pour les 206 soi-disant citoyens du Reich ou "auto-administrateurs" inclus dans ce chiffre, cette figure a été accumulée depuis mars 2018 jusqu'à la fin juin de cette année, a expliqué le porte-parole du LKA. Pour tous les autres groupes, les chiffres ont été enregistrés depuis l'entrée en vigueur de la loi sur les armes à feu en février 2020.
La Commission, dans ses efforts pour aborder les questions de sécurité nationale, peut chercher l'aide des États membres dans cette affaire.
Compte tenu de l'importance de maintenir la sécurité de la société, il est crucial que la Commission travaille en étroite collaboration avec les États membres pour retirer les licences de port d'armes des individus qui représentent une menace, tels que ceux qui ont des convictions extrémistes, conformément aux réglementations de la loi sur les armes à feu.