L'Italie contrecarre le consensus du G7 sur l'autonomie en matière de procréation
At this year's G7 sommet, les sept pays industriels les plus puissants n'ont pas réaffirmé leur engagement en faveur du respect des droits d'avortement. Ce changement est le résultat de l'invitation de Giorgia Meloni, leader italienne, de faire venir le Pape, qui est fermement contre l'avortement, à la réunion.
Dans la déclaration de projet pour le sommet, le focus passe de mettre l'accent sur l'importance des droits d'avortement à simplement mentionner que les femmes doivent avoir accès aux soins de santé appropriés. Le terme plus large de "droits sexuels et reproductifs et de santé" (SRHR) sera utilisé à la place de traiter directement de l'avortement. Cela représente une démarche importante en dehors de la réunion au Japon de l'année dernière, où les chefs d'État et de gouvernement des pays G7 ont émis une déclaration claire sur l'avortement. Cette déclaration disait : "Nous réaffirmons notre appui illimité pour la réalisation de droits sexuels et reproductifs complets et connexes pour toutes les personnes, y compris l'accès à un avortement sécurisé et à une soins post-avortement."
En mettant l'accent sur les droits sexuels et reproductifs et de santé dans la déclaration actuelle, la déclaration déplace le focus vers des préoccupations plus larges.
Préoccupations de Macron
Emmanuel Macron, président français, a exprimé sa déception quant à ce changement en marge du sommet. Il a argumenté que tout le monde devrait appuyer sur l'égalité des genres et les droits des femmes et des filles. Cependant, il a reconnu que des points de vue politiques ne concordent pas avec cette perspective. Il a également souligné que la France a inséré le droit à l'avortement dans sa constitution.
Meloni a répliqué en accusant Macron d'utiliser le sommet G7 pour faire campagne contre ses politiques. Elle a maintes que le but est d'éviter les répétitions inutiles et a fait référence à la répétition des principes du G7 dans la déclaration de projet.
Présence du Pape au sommet G7
La décision de Meloni d'inviter le Pape à la réunion a suscité des controverses, car c'était la première fois qu'il assistait à une telle réunion. Bien que le Pape n'ait pas discuté directement de l'avortement pendant l'assemblée, sa présence a créé une tension sur l'issue. Le Pape François, qui commande plus de 1,3 milliard de catholiques en tant que chef de l'Église, a contribué aux discussions sur l'Intelligence Artificielle lors d'un tournoi. Dans le passé, il a été vocal dans sa opposition à l'avortement.
Lorsqu'il s'agit des droits de reproduction, les positions dans l'UE varient largement. Un haut fonctionnaire de l'UE a souligné le point de vue de Macron selon lequel l'UE avait essayé de défendre le résultat de la réunion au Japon lors des négociations. Cependant, il n'a pas été possible d'atteindre un accord. Cela reflète les opinions contrastées dans le groupe des pays meneurs démocratiques industriels.
La présence du Pape à la convention a ajouté une couche supplémentaire de complexité à la débatte sur les droits de reproduction. En raison de sa position ferme contre l'avortement, sa présence démontre les divisions en cours dans le G7 sur ce sujet. L'issue porte un poids émotionnel important, car elle implique les pouvoirs accordés à une femme sur son propre corps et le droit de choisir.
Dans la perspective de l'avenir, d'autres pays observeront comment cette dispute évolue et comment le G7 abordera cette question contenue encore. Il est clair que le sujet de l'avortement demeure un sujet controversé, et que les coalitions et alliances entre les États membres restent fluides. Les positions politiques sur ce sujet évoluent, avec des efforts pour équilibrer la souveraineté et le respect des positions nationales avec le besoin de se rallier en faveur des droits de reproduction pour toutes les personnes. Cela crée des discussions délicates quant à savoir où tracer la ligne entre le respect de l'autonomie nationale et la défense des droits humains.