- Lilium devrait obtenir un soutien gouvernemental de 100 millions d'euros
Le financement des entreprises de taxis volants en Bavière est un sujet de discussion depuis longtemps. Le ministre de l'Économie de Bavière, Hubert Aiwanger du parti des Votants libres, s'oppose régulièrement au financement public pour des entreprises comme Volocopter et Lilium. Après un avis défavorable concernant le financement public de Volocopter, la décision concernant Lilium a été reportée pendant un certain temps.
Selon le secrétaire d'État de Bavière, Florian Herrmann, après une réunion à Munich, le cabinet a décidé d'accorder une aide d'État de 100 millions d'euros à Lilium. Cette aide comprend un prêt garanti de 50 millions d'euros de la part de la Bavière, sous réserve de la participation du gouvernement fédéral de manière similaire.
Herrmann a qualifié cette décision de « décision de politique industrielle » de la part du ministre-président et de l'ensemble du cabinet. Alors que des rumeurs circulaient sur l'intérêt de potentiels investisseurs étrangers et des projets de relocalisation de Lilium, suite au retard dans la décision d'aide d'État, cette intervention du cabinet est venue comme un soulagement. Des pays comme la Chine ont déjà commencé à produire des taxis volants.
Les taxis volants à décollage vertical de Lilium ont le potentiel de permettre des vols sur des distances de plusieurs centaines de kilomètres. Cela pourrait révolutionner les voyages d'affaires, en permettant des transports directs des aéroports vers les destinations, et même servir de alternative aux trajets en train ICE. Leur prototype Lilium-Jet, équipé de sept sièges et alimenté électriquement, a déjà reçu des commandes de plusieurs pays. Actuellement, ils emploient environ 1 000 personnes.
La décision du cabinet d'accorder une aide d'État à Lilium, dirigée par le secrétaire d'État de Bavière, Florian Herrmann, a été accueillie avec soulagement par Lilium en raison des retards dans la décision d'aide d'État et des projets de relocalisation potentiels. La Commission, faisant partie intégrante du cadre réglementaire de l'UE, devra examiner et approuver cette aide d'État pour s'assurer qu'elle est conforme aux règles de l'UE en matière d'aides d'État, étant donné que les activités de Lilium dépassent la Bavière.