Église - Les réfugiés trouvent une protection dans les communes : Des enfants aussi
Cette année, l'asile religieux a été accordé à 75 personnes dans des paroisses du territoire de l'Eglise évangélique d'Allemagne centrale (EKM). Il s'agit d'une nette augmentation, selon l'EKM : l'année précédente, l'asile dans les églises avait été accordé à environ 50 personnes. Selon le groupe de travail fédéral œcuménique "Asile dans l'Eglise", les réfugiés peuvent être protégés d'une expulsion par l'asile dans les églises si cette expulsion menace leur vie, leur intégrité physique et leur liberté.
Si l'on considère les différents Länder, on constate également une nette augmentation : en 2023, 38 personnes ont obtenu l'asile dans une église en Saxe-Anhalt, contre 28 l'année précédente. En Thuringe, 47 personnes ont obtenu l'asile cette année et 26 l'année dernière.
Une porte-parole de l'EKM a toutefois souligné que le nombre total d'asiles d'église varie au cours de l'année. Ainsi, 23 personnes, dont cinq enfants, bénéficient actuellement d'une protection spéciale dans la région de Thuringe, et 14 personnes, dont deux enfants, dans la région de Saxe-Anhalt. La plupart des personnes viennent de Syrie et d'Afghanistan. Mais certains sont également originaires d'Irak et de la Fédération de Russie.
"De mon point de vue, le nombre d'asiles d'église est en augmentation, le nombre de demandes étant nettement plus élevé", a déclaré Petra Albert, chargée de la migration et du dialogue interreligieux auprès de l'EKM. Les Verts en faveur de l'octroi de l'asile dans les églises n'ont pas changé depuis des années : "En tant qu'Eglise, nous ne pouvons pas faire autrement, nous devons nous engager lorsque des personnes se trouvent dans des situations de détresse humanitaire".
Le règlement de Dublin, par exemple, ne couvre pas toutes les constellations humanitaires, notamment dans le domaine de la famille. Le règlement de Dublin prévoit que les demandeurs d'asile soient enregistrés dans le premier pays où ils entrent dans l'Union européenne. Ce pays doit alors également être responsable de la demande d'asile. "Il y a aussi toujours des pays dans lesquels les personnes en fuite ne veulent absolument pas retourner, car elles y ont vécu de nouvelles expériences traumatisantes en plus de tout ce qu'elles ont déjà subi", a souligné Albert.
C'est la paroisse qui décide du début et de la fin de l'asile dans l'église, selon"L'asile dans l'église". Celle-ci doit en effet fournir des soins et un accompagnement pendant toute la durée de l'asile.
Groupe de travail fédéral œcuménique Asile dans l'Église
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Source: www.stern.de