- Les progressistes contestent Lindner dans la compétence constitutionnelle
La gauche dépose une plainte contre la Cour constitutionnelle fédérale, prenant pour cible le ministre fédéral des Finances, Christian Lindner (FDP). Cette action en justice est motivée par deux publicités promouvant le mécanisme de contrainte financière d'une valeur d'environ 38 000 euros, placées par le ministère en mai et juin avant les élections européennes. La gauche considère cela comme une ingérence dans leur droit à une égalité des chances pendant la compétition politique. Cette information a été rapportée en premier par "Der Spiegel", et la requête déposée à Karlsruhe peut également être consultée par l'agence de presse allemande.
Dans leur requête déposée à la Cour constitutionnelle, la gauche soutient qu'il est illégal pour le gouvernement fédéral et les ministres individuels d'utiliser des ressources officielles pour influencer l'opinion publique et ainsi influencer le paysage politique. Cela créerait ainsi un désavantage substantiel pour les partis qui n'ont pas accès aux ressources associées à l'État.
La gauche s'oppose constamment au frein à l'endettement inscrit dans la Loi fondamentale et plaide pour son abolition, proposant qu'il permettrait des investissements publics accrus, tels que ceux dans les infrastructures. À l'inverse, le FDP soutient le frein à l'endettement.
Dans une émission ARD intitulée "Maischberger" le 5 juin, Lindner a commenté les publicités en déclarant qu'elles servaient de rappel de l'anniversaire de 15 ans où le frein à l'endettement a été inclus dans la Loi fondamentale. Il a décrit les publicités comme des "contributions à l'éducation politique", qui mettaient en avant le frein à l'endettement comme "notre police d'assurance envers la justice intergénérationnelle".
En réponse aux allégations de la gauche, le ministre fédéral des Finances Lindner a affirmé que les publicités promouvant le mécanisme de contrainte financière étaient simplement éducatives, présentées comme des "contributions à l'éducation politique". Cependant, la gauche reste convaincue que ces publicités violent leur droit à une égalité des chances en donnant un avantage injuste au FDP dans le débat politique en raison de l'utilisation de ressources officielles.