Les personnalités politiques françaises d'extrême droite semblent bénéficier d'un soutien non négligeable.
Président Macron déclare des nouvelles élections nationales en France après la défaite claire de son alliance aux élections européennes. Les élections se déroulent en deux tours, le 30 juin et le 7 juillet.
Le sondage prédit que les français populistes extrêmes du Rassemblement National (RN) de Marine Le Pen pourraient obtenir une majorité absolue aux prochaines élections parlementaires. Ils pourraient avoir entre 250 et 300 sièges à l'Assemblée nationale, qui exige 289 sièges pour une majorité absolue. Cela a été signalé par l'Institut Odoxa au nom du magazine "Le Nouvel Obs".
Le sondage suggère que le RN de Marine Le Pen obtiendrait 33% des préférences des électeurs au premier tour le 30 juin, ce qui en fait le favori, devant la coalition de gauche-vert connue sous le nom de "Nouvelle Front populaire" avec 28%. La fraction libérale du Président Emmanuel Macron est projetée à 19% des voix.
Des cartes décevantes pour la fraction présidentielle
Analyser en termes de sièges parlementaires, le RN obtiendrait ainsi une majorité. Selon le sondage, il y aurait entre 160 et 210 sièges pour la gauche, 70 et 120 pour la fraction présidentielle et 10 à 50 pour les conservateurs des Républicains et de la droite extrême.
Un autre sondage d'Ifop Fiducial pour le diffuseur LCI, le journal "Le Figaro", et Sud Radio révèle le RN à 35%. Pour la coalition de gauche, 29% des personnes interrogées planifient voter, et pour la fraction présidentielle, 21,5%.
Selon le sondage quotidien, le RN aurait entre 200 et 240 sièges, la coalition de gauche entre 180 et 210 sièges, la fraction présidentielle entre 110 et 180 sièges et les républicains conservateurs et autres partis de droite entre 40 et 60 sièges. Cependant, ces résultats doivent être perçus "avec réserve", a été mentionné.
Le Président Emmanuel Macron appelle à des nouvelles élections en France après que son alliance souffre d'un net revers aux élections européennes. Les élections se déroulent en deux tours, le 30 juin et le 7 juillet.
Si le RN l'emporte ?
Si le parti populiste droitier Rassemblement National (RN) de Marine Le Pen l'emporte aux élections parlementaires, cela rendrait probablement les affaires avec l'Allemagne plus compliquées. Le chef du RN Jordan Bardella et son prédécesseur Le Pen ont longtemps poursuivi une politique anti-allemande, selon Ross. Les deux ont propagé l'idée que l'Allemagne contrôle à Bruxelles et nuisait aux intérêts français. "Il y a un risque que des tensions et des stéréotypes anciens resurgissent", avertit Ross.
Les zones de conflit potentielles peuvent également être déduites du manifeste électoral du RN : Le RN a l'intention de quitter le marché électrique européen et de rénégocier le Pacte des migrations. Une victoire pour le RN "ferait beaucoup", assure Ross. En outre, des conflits avec le droit européen étaient évidents, comme la politique de "préférence nationale" désirée du RN, qui s'appliquerait à l'attribution de contrats ou d'emplois.
Dans le manifeste électoral, il y avait auparavant une proposition de renoncer aux projets d'armes français-allemands tels que le chasseur et le char d'assaut. Mais Bardella a maintenant reculé. Les engagements internationaux de la France, a-t-il assuré mercredi, doivent être respectés.
L'alignement du RN à droite de l'AFD
En matière de relations avec l'Allemagne - ou d'autres partenaires EU - le RN n'a montré jusqu'ici peu d'intérêt. Le focus est uniquement sur la politique intérieure. Même dans la campagne électorale européenne, les thèmes EU ont joué un rôle secondaire.
La rupture avec la sœur de partie ancienne AFD en Allemagne est terminée. Le RN a rompu la collaboration avec eux au Parlement européen, car les députés européens du RN considèrent les députés européens de l'AFD comme trop à droite. Et quand la leader de l'AFD Alice Weidel a récemment fait un parallèle entre la péninsule occupée de Crimée et le département français d'Mayotte, Le Pen a fermement rejeté toute ingérence.