- Les garanties constitutionnelles résistent à la défaite de l'AfD
La faction liée à l'AfD dans la législature du parlement régional a tenté en vain d'empêcher l'installation d'un comité de surveillance pour le contrôle constitutionnel. Cette tentative a été rejetée, comme l'a confirmé la Cour constitutionnelle de Weimar. La préoccupation ici est la Commission de surveillance parlementaire, qui a commencé ses activités avec quatre membres au lieu des cinq prévus à l'avance, suite à la décision des juges, selon le parlement régional.
La décision de la cour a été rendue sans argument écrit en raison de l'urgence de la situation. Des détails supplémentaires sur cette décision seront publiés ultérieurement.
Le comité est maintenant opérationnel
L'AfD, classée comme groupe d'extrême droite surveillé par le Verfassungsschutz de Thuringe, considère l'établissement d'un comité de surveillance incomplètement constitué comme une supervision inappropriée du bureau du Verfassungsschutz et une violation flagrante de ses droits. Lors des élections précédentes au parlement régional, l'AfD a essuyé de nombreux échecs dans sa tentative d'obtenir un siège au comité. Toutefois, suite à une révision des règles, des candidats des partis de gauche et des Verts ont également rencontré des obstacles similaires.
Selon le parlement régional, la députée SPD Dorothea Marx a été élue présidente de la commission de surveillance, tandis que le député CDU Raymond Walk a été choisi comme son adjoint.
Avec une majorité des deux tiers, quatre membres des partis SPD, CDU et FDP ont obtenu leur siège à la commission de surveillance constitutionnelle. Les difficultés de longue date concernant la composition de la Commission de surveillance parlementaire persistent depuis des années.
L'AfD considère controversément la décision du Landtag de former un comité de surveillance sous-équipe comme une violation de ses droits, car elle n'a pas réussi à obtenir de siège sur de tels comités par le passé. Malgré ses objections, la députée SPD Dorothea Marx a été nommée présidente du comité, et le Landtag a réussi à former le comité avec une majorité des deux tiers, y compris des représentants des partis SPD, CDU et FDP.