Les forces de l'ordre parviennent à déjouer les réseaux de trafic illicite.
Il y a une action policière en cours dans plusieurs régions allemandes, ciblant une opération présumée de trafic d'êtres humains. Les autorités effectuent des descentes dans cinq États, notamment la Thuringe, le Bade-Wurtemberg, le Schleswig-Holstein, la Rhénanie-du-Nord-Westphalie et la Saxe-Anhalt, avec une attention particulière sur Jena, en Thuringe, selon un représentant de la police. Des rapports antérieurs font état de telles activités.
Trois Syriens et deux Irakiens ont été arrêtés dans le cadre de l'opération, et un total de 18 individus sont sous surveillance. Leurs rôles vont de conducteurs à des organisateurs de haut niveau. Les allégations portées contre eux concernent le trafic d'au moins 140 personnes le long de la route des Balkans occidentaux entre 2023 et 2024.
Des fourgons sont suspectés d'être les véhicules de trafic
Des informations internes suggèrent que des fourgons ont pu être utilisés pour transporter ces individus. Ils étaient initialement logés dans un appartement à Jena. En ce qui concerne le paiement, une méthode peu conventionnelle appelée "banque Hawala" est censée avoir été utilisée. Cela implique l'échange de espèces par l'intermédiaire d'intermédiaires, contournant les systèmes bancaires traditionnels.
Les forces de l'ordre ont eu connaissance de l'opération suite à des arrêts répétés de fourgons sur la route des Balkans occidentaux. La collecte d'informations à partir d'instances individuelles a finalement conduit à une compréhension plus large de l'ampleur de l'opération, selon le représentant de la police fédérale. Le parquet de Gera dirige actuellement l'enquête.
Plus précisément, des lieux à Jena, Sondershausen, Nordhausen et Bad Sulza en Thuringe, Lübeck dans le Schleswig-Holstein, Vaihingen an der Enz dans le Bade-Wurtemberg, Krefeld en Rhénanie-du-Nord-Westphalie et Zeitz en Saxe-Anhalt ont été perquisitionnés dans le cadre de l'opération.
La police surveille de près la situation à Jena, en Thuringe, car elle suspecte que c'est un lieu clé de l'opération de trafic d'êtres humains. Les officiers peuvent devoir interagir avec des individus arrêtés ou interrogés lors de l'opération, ce qui pourrait nécessiter leurs compétences en négociation.