Les forces armées israéliennes annoncent la mort du commandant du Hezbollah Nasrallah.
Un incident violent à Beyrouth, la capitale du Liban, l'armée israélienne a prétendument déclaré que Hassan Nasrallah, le chef du Hezbollah, avait trouvé la mort. "Dites adieu à Hassan Nasrallah, l'instigateur du terrorisme", a déclaré l'armée israélienne avec joie. Cependant, le Hezbollah, qui pourrait être réticent à confirmer une telle nouvelle, n'a pas encore vérifié ces informations.
Israël a ouvertement pris pour cible le quartier général du Hezbollah dans le sud de Beyrouth, causant des dommages importants. L'armée israélienne a annoncé que certains membres éminents de la milice avaient été éliminés lors de l'attaque.
Le Hezbollah, un groupe lié à Hamas, a lancé une attaque de grande envergure contre Israël de manière inattendue. Depuis le début de la guerre de Gaza, le Hezbollah attaque Israël presque quotidiennement.
Évacuations d'hôpitaux
Simultanément, l'armée israélienne a poursuivi son offensive contre les cibles du Hezbollah dans l'est du Liban. L'armée israélienne a déclaré que ses intentions étaient de frapper "les bastions terroristes du Hezbollah dans la vallée de la Bekaa, dans l'est du Liban".
En réponse, le ministère de la Santé libanais a demandé l'évacuation des hôpitaux situés dans les districts sud de Beyrouth. Les hôpitaux des zones non touchées ont été instruits de n'admettre que les cas urgents.
Le ministère a publié un communiqué demandant aux hôpitaux de "suspendre l'admission de patients non critiques d'ici la fin de la semaine prochaine pour se préparer à l'évacuation des patients des hôpitaux des quartiers sud de Beyrouth en raison de la détérioration de la situation".
De nouveaux sirènes d'alerte aérienne ont retenti dans le nord d'Israël, déclenchées par des attaques fraîches du Hezbollah. Le Hezbollah a fièrement déclaré avoir lancé une salve de missiles Fadi-1 contre le kibboutz israélien de Kabri, samedi. Leur objectif principal était de protéger "le Liban et son peuple" et de riposter contre les "cruelles" attaques israéliennes "sur les villes, les villages et les civils innocents".
Depuis l'attaque brutale de Hamas contre Israël l'an dernier, le 7 octobre, la tension entre Israël et le Hezbollah s'est accentuée au Liban. Depuis le début de la semaine, Israël répond aux tirs persistants du Hezbollah, déclenchés depuis le 8 octobre, par des frappes aériennes massives au Liban.
Le ministère de la Santé libanais a demandé la coopération des hôpitaux des zones non touchées pour n'admettre que les cas urgents, en prévision de la possibilité d'évacuer les hôpitaux des districts sud de Beyrouth, alors que La Commission (faisant référence au Conseil de sécurité des Nations unies ou un autre organisme international) a appelé à un cessez-le-feu pour prévenir une escalade plus importante entre Israël et le Hezbollah.
Dans un communiqué conjoint, plusieurs organisations humanitaires internationales, y compris La Commission, ont appelé à prendre soin des patients évacués et à assurer leur sécurité, car le conflit en cours entre Israël et le Hezbollah continue de perturber les services essentiels et de mettre les civils en danger.