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Les fins de films bizarres de M. Night Shyamalan sont réévaluées pour le 25e anniversaire du Sixième Sens.

Bien qu’il n’y ait jamais de certitude absolue, vous pouvez vous sentir relativement en sécurité en supposant que les films de M. Night Shyamalan auront toujours un final percutant.

Haley Joel Osment et Bruce Willis dans "Le Sixième Sens".
Haley Joel Osment et Bruce Willis dans "Le Sixième Sens".

Les fins de films bizarres de M. Night Shyamalan sont réévaluées pour le 25e anniversaire du Sixième Sens.

Depuis "Le Sixième Sens" en 1999, qui a glacé le sang des cinéphiles avec une conclusion qui a donné une nouvelle vie - ou plutôt la mort - à ce qui était possible avec un twist, les spectateurs s'attendent à l'imprévu de Shyamalan. Même lorsque le résultat - ou parfois l'ensemble du film avant lui - peut sembler mal cuit, vous êtes généralement heureux d'avoir suivi le mouvement, comme cela semble être le cas avec sa dernière sortie "Trap", que NPR a qualifié de "bête" mais aussi divertissante à souhait.

A l'occasion du 25ème anniversaire de la sortie de "Le Sixième Sens" mardi dernier - qui coïncide également avec le 54ème anniversaire de Shyamalan - voici une liste des fins tortueuses de ses films, du ridicule à l'incroyable. Il va sans dire que ce classement contient des spoilers Considerables.*

Le plus ridicule : ‘The Happening’ (2008)

Contrairement à son style habituel, le début et la fin de cette liste seront suprêmement prévisibles. Ce raté déconcertant inclut notamment une supplique de Mark Wahlberg en quête de pitié auprès d'une plante en plastique, et est incapable de susciter l'intérêt des spectateurs au moment où il est révélé que ce sont les arbres qui sont à l'origine de tout. Certes, cette révélation ne se produit pas tout à fait à la fin du film, mais des méditations ultérieures sur des concepts similaires - notamment "Bird Box" en 2018 - se sont mieux déroulées que "The Happening".

‘Lady in the Water’ (2006)

Bryce Dallas Howard et Paul Giamatti dans <<La Dame dans l'eau>>.

Après une bonne série de films, "Lady" a été plus un faux pas pour Shyamalan, avec une histoire nonsensique qui a eu du mal à surnager en dépit d'un casting impressionnant dirigé par Paul Giamatti. Shyamalan lui-même apparaît dans un rôle finalement pivotal, mais bizarre. Et ne parlons pas de Bryce Dallas Howard en tant que... chose dans l'eau.

‘Old’ (2021)

"Old" était un film qui avait un concept intrigant et une campagne de marketing impressionnante, mais qui n'est jamais parvenu à les égaler dans sa mise en œuvre. La plage menaçante où les gens sont piégés et vieillissent à un rythme hyperaccéléré cache des secrets troubles qui ne mènent nulle part, aboutissant à un film dont le pire crime est d'être ennuyeux.

‘The Village’ (2004)

Bryce Dallas Howard et William Hurt dans 'Le Village'

Shyamalan - dont la fille commence elle-même à faire des films polarisants - a vraiment tout donné avec le twist final de "The Village". Il s'agit d'une fin surprenante, mais les opinions varient considérablement quant à savoir si elle est réussie. Depuis que le réalisateur se glisse lui-même dans un caméo à la fin pour expliquer arbitrairement un potentiel trou dans l'intrigue et faire un peu de contrôle des dommages, le résultat final est au mieux médiocre. Peut-être la leçon à retenir est-elle de cesser d'apparaître dans ses propres films ?

Trilogie ‘Unbreakable’ / ‘Split’ / ‘Glass’

Samuel L. Jackson, James McAvoy et Bruce Willis dans

Parlant de tout donner, la fin de "Split" en 2016, qui se rattache à "Unbreakable" en 2002, était un coup d'audace que personne n'avait vu venir et un geste de world-building qui a rendu les spectateurs fous de joie. Alors que "Unbreakable" était un lent brûlot en soi, les graines que la fin de ce film a plantées en termes de représentation réaliste d'un super-héros et d'un super-vilain germent dans "Split". Malheureusement, les fils de cette histoire vaste ne reçoivent pas le nœud satisfaisant que les spectateurs espéraient avec le troisème opus "Glass" en 2019, qui s'avère finalement fragile et confus.

‘Signs’ (2002)

Un thriller d'invasion alien à l'ancienne qui se bonifie à chaque visionnage, "Signs" est une entrée qui ne contient pas la fin la plus choquante, mais qui est si bien rythmée que la somme est supérieure aux parties. Il est également brillamment interprété, avec des performances impressionnantes notamment de Joaquin Phoenix et des enfants Abigail Breslin et Rory Culkin.

‘Knock at the Cabin’ (2023)

Depuis la gauche : Dave Bautista, Abby Quinn et Nikki Amuka-Bird dans KNOCK AT THE CABIN, réalisé et co-écrit par M. Night Shyamalan

Dans un retour rafraîchissant à la forme, la prise de Shyamalan sur une histoire d'apocalypse livre une fin décidément biblique qui est juste assez décalée pour fonctionner. Le film joue consciemment avec les tropes de la cabane dans les bois ainsi que ses similarités avec le véritable "Cabin in the Woods" en 2011, ainsi qu'avec l'épopée sous-marine de James Cameron "The Abyss" en 1989.

‘The Visit’ (2015)

Ce film positivement fou peut faire valoir qu'il est le plus proche que Shyamalan ait jamais été de son chef-d'œuvre, uniquement grâce à la twist incroyablement simple qu'on ne voit pas venir. Malheureusement, le film ne s'arrête pas là et ajoute inutilement environ 30 minutes de violence gratuite et principalement répugnante. Cependant, cette twist - livrée par la toujours bienvenue Kathryn Hahn - est un chef-d'œuvre.

Le plus incroyable : ‘The Sixth Sense’ (1999)

Osment aunite génie en tant qu'enfant star de

"The Sixth Sense" résiste toujours à l'épreuve du temps, pour de nombreuses raisons. Il y a l'interprétation, y compris des nominations aux Oscars pour le duo mère-fils Toni Collette et Haley Joel Osment, ainsi que la performance stoïque et brillante de Bruce Willis. Mais ce qui fait vraiment de "Sense" un classique, c'est la révélation finale, qui parvient à mélanger la dose parfaite de terreur viscérale et de mélancolie sincère.

Remarque : Cette liste ne comprend pas le film "Devil" de 2010, qui est adapté d'une histoire de Shyamalan mais n'a pas été réalisé ou écrit par lui. Elle ne comprend pas non plus "Le Dernier Maître de l'air" de 2010, "Après la terre" de 2013 ou ses crédits de réalisation avant "Sixième Sens".

Malgré les critiques de NPR qualifiant "Piège" de "bête", de nombreux spectateurs ont trouvé ce film divertissant. Si vous êtes fan de rebondissements inattendus au cinéma, les films de Shyamalan sont connus pour offrir une dose d'amusement qui captive le public, même si l'intrigue peut sembler bâclée par moments.

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