Le syndicat s'attend à ce que les cours soient annulés
Les parents et les écoliers du Bade-Wurtemberg doivent s'attendre à des annulations de cours dans les jours à venir en raison d'une grève d'avertissement des enseignants salariés. Mardi surtout, l'un ou l'autre emploi du temps devrait se transformer en patchwork. Le syndicat allemand de l'éducation et des sciences (GEW) s'attend à ce que plusieurs milliers d'heures de cours soient annulées lors de la grève d'avertissement nationale. Deux jours plus tard, les enseignants descendent à nouveau dans la rue, cette fois-ci à l'appel de l'autre syndicat, le Verband Bildung und Erziehung (VBE). Selon la VBE, ce sont plutôt les retraités et les étudiants qui y participent, ainsi que les enseignants à temps partiel qui ne doivent pas enseigner à la date de la grève.
Selon le GEW, environ 12 000 enseignants salariés et employés de l'enseignement supérieur sont appelés à une grève d'avertissement mardi dans le cadre du conflit sur les salaires dans le secteur public. "Comme presque toutes les écoles du sud-ouest emploient également des enseignants salariés, les cours seront interrompus sur l'ensemble du territoire", a fait savoir le syndicat. Les fonctionnaires n'ont pas le droit de faire grève.
"Une éducation et une science de qualité ne peuvent être obtenues qu'avec des employés correctement payés. Jusqu'à présent, la Tarifgemeinschaft deutscher Länder (TdL) a ignoré cette simple équation à la table des négociations", a déclaré Monika Stein, présidente du GEW du Bade-Wurtemberg. Des manifestations sont prévues, entre autres, à Karlsruhe (13h00) ainsi qu'à Berlin, Hambourg et Leipzig. Des employés de Rhénanie-Palatinat, de Sarre et de Bavière sont également attendus à Karlsruhe.
Les syndicats demandent une augmentation de salaire de 10,5 pour cent, mais au moins 500 euros, pour les quelque 1,1 million d'employés du secteur public allemand et, indirectement, pour les quelque 1,4 million de fonctionnaires. La TdL, présidée par le sénateur des finances de Hambourg Andreas Dressel (SPD), avait en revanche clairement indiqué lors de la deuxième ronde de négociations qu'elle considérait les revendications comme beaucoup trop élevées et impossibles à satisfaire. Le troisième tour de négociations doit débuter le 7 décembre.
Source: www.dpa.com