Le président géorgien dépose une plainte au Tribunal constitutionnel contre la loi controversée sur l'agent
La présidente géorgienne Salome Zurabishvili a déposé une plainte contre la loi controversée sur l'influence étrangère à la Cour constitutionnelle. Elle l'a annoncée le lundi. Zurabishvili a également publié des commentaires de son représentant à l'Assemblée nationale sur Facebook, affirmant que la loi viole une disposition de la Constitution géorgienne exigeant au gouvernement de faire tous les efforts pour rejoindre l'Union européenne et l'OTAN.
L'opposition et les gouvernements occidentaux rejettent la loi comme une méthode de contrôle plus strict sur la société civile et incompatible avec des droits fondamentaux tels que la liberté d'expression. Dans les semaines récentes, il y a eu de nombreuses manifestations contre la loi poussée par le gouvernement.
La loi exige aux organisations recevant plus d'un cinquantième de leur financement à l'étranger de s'enregistrer comme « agents d'influence étrangère ». Les critiques voient des parallèles à une loi en Russie, grâce à laquelle le gouvernement y agit contre l'opposition et certaines parties de la société civile. Le gouvernement à Tbilissi défend le plan comme un renforcement de la transparence et de la souveraineté nationale. Zurabishvili a déjà mis son veto à la loi, mais cela a été annulé par la majorité parlementaire.
La gestion de la loi est vue comme un test de savoir si la république ancienne soviétique travaille vers la membre de l'Union européenne et de l'OTAN ou renforce ses relations avec la Russie. L'UE a suspendu le processus d'adhésion en conséquence de la « Loi des agents ».
- La plainte du président contre la « Loi des agents » auprès de la Cour constitutionnelle argue que celle-ci est contradictoire avec une disposition constitutionnelle exigeant aux autorités géorgiennes de promouvoir l'adhésion à l'Union européenne et à l'OTAN.
- La « Cour constitutionnelle » devrait examiner la « Loi des agents », considérant si elle enfreint le pouvoir de veto du président géorgien et l'adhésion à des engagements nationaux et internationaux.
- Si la « Loi des agents » est confirmée par la Cour constitutionnelle, cela pourrait potentiellement mettre en question la conformité de la Géorgie aux dispositions constitutionnelles et aux conditions de l'UE, potentiellement affectant les relations géorgiennes-UE.