Le licenciement d'une enseignante pour avoir prolongé son congé est légal
Une enseignante a prolongé de son propre chef son congé pendant la pandémie de Corona et a été licenciée pour cela. A juste titre, comme l'a décidé le tribunal administratif supérieur du Schleswig-Holstein dans une décision publiée jeudi (réf. : 14 LB 3/23). Le tribunal a ainsi confirmé un jugement rendu en juin par l'instance précédente.
Selon le tribunal administratif, l'enseignante s'était rendue au Sri Lanka avant le début des vacances de Pâques 2020, car elle craignait de ne plus pouvoir s'y rendre en raison de la progression de la pandémie de Corona. Elle aurait alors laissé passer les vols de retour proposés par le ministère des Affaires étrangères afin de ne pas devoir interrompre prématurément ses vacances. Comme son vol de retour prévu a été annulé en raison de la pandémie, elle n'est rentrée que bien après la fin de ses vacances.
L'enseignante n'aurait pas pu assurer une garde d'urgence pendant les vacances et aurait trompé la direction de l'école sur son absence. Plus tard, elle s'est absentée sans autorisation d'une conférence sur le bulletin scolaire, alors qu'une procédure disciplinaire avait déjà été engagée contre elle.
En appel, la Cour administrative supérieure a estimé que la mesure disciplinaire maximale de révocation prononcée par le tribunal administratif avait été prise à juste titre. La révision devant la Cour administrative fédérale n'a pas été autorisée. Un recours contre cette décision est toutefois possible auprès de la Cour administrative fédérale. Les motifs de la décision n'étaient pas encore disponibles.
Source: www.dpa.com