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Le Liban pleure les pertes tragiques résultant des "attaques aériennes israéliennes"

Ce week-end, le secrétaire d'État américain Antony Blinken se rend en Israël pour faveur une...
Ce week-end, le secrétaire d'État américain Antony Blinken se rend en Israël pour faveur une cessation des hostilités par le biais de négociations.

Le Liban pleure les pertes tragiques résultant des "attaques aériennes israéliennes"

Négociations pour un cessez-le-feu à Gaza sont prévues pour la semaine prochaine, le président Biden des États-Unis croyant qu'un accord pourrait être envisageable. Ils seraient reportedly plus proches qu jamais d'une compréhension. Simultanément, un supposément missile israélien a touché un bâtiment résidentiel au Liban.

Les discussions en cours pour un cessez-le-feu dans le conflit de Gaza visent à sceller un accord d'ici la semaine prochaine. Cependant, des morts tragiques continuent au Moyen-Orient. Au moins six personnes ont perdu la vie dans une frappe aérienne sur un bâtiment résidentiel dans la région sud du Liban, selon les rapports officiels. Trois personnes ont également été blessées dans l'attaque présumée israélienne, confirmée par le ministère de la Santé libanais et les sources de sécurité libanaises. Malheureusement, l'armée israélienne n'a toujours pas émis de déclaration.

Depuis le début du conflit de Gaza entre Israël et Hamas il y a plus de dix mois, la milice du Hezbollah, alliée de Hamas, cible régulièrement des régions du nord d'Israël. En réponse, l'armée israélienne cible constamment des régions du pays voisin.

La direction politique iranienne, qui soutient Hamas et Hezbollah dans leur lutte contre Israël, reste sceptique quant aux chances d'un cessez-le-feu à Gaza. Sur la plateforme X, le ministre des Affaires étrangères iranien Ali Bagheri Kani a déclaré qu'Israël ne peut pas être fait confiance. Il avait reçu des mises à jour du président du Conseil exécutif du Qatar, Mohammed bin Abdulrahman Al Thani, concernant les progrès des négociations. Il a insisté pour mettre fin à la campagne militaire d'Israël dans la bande de Gaza.

L'optimisme de Biden

Bien que les médiateurs de la capitale du Qatar, Doha, n'aient pas réussi à obtenir de percée pour un cessez-le-feu vendredi, selon un communiqué conjoint, les discussions ont été jugées utiles. Ils ont mentionné une proposition qui vise à combler l'écart restant, qui coïncide également avec les principes du plan de paix proposé par le président américain Joe Biden en mai, que Hamas est réticent à renégocier.

Une autre réunion de haut niveau est prévue dans la capitale égyptienne du Caire vers la fin de la semaine prochaine. Les négociateurs continueront de travailler pour combler les écarts restants d'ici là.

Biden a exprimé son optimisme. "Nous sommes plus proches que jamais", a-t-il commenté lors d'un événement à la Maison Blanche. "Nous sommes beaucoup plus proches que nous l'étions il y a trois jours." Le secrétaire d'État américain Antony Blinken se rendra en Israël ce week-end pour renforcer les "efforts diplomatiques intenses" sur le terrain, a rapporté un porte-parole de son ministère. L'objectif est de finaliser l'accord. "Il est nécessaire d'être prudent pour éviter des actions qui pourraient perturber ce processus", a mis en garde Biden dans un communiqué.

Selon le ministre des Affaires étrangères égyptien Badr Abdelatty, un cessez-le-feu pourrait prévenir une nouvelle escalade dans la région. La vengeance avait été jurée par l'Iran et le Hezbollah suite aux meurtres du chef étranger de Hamas, Ismail Haniyah, à Téhéran, la capitale iranienne, et d'un commandant militaire du Hezbollah il y a plus de deux semaines. Une attaque avait été attendue depuis. Ni l'Iran ni le Hezbollah, principalement soutenus par l'Iran, ne pourraient peut-être lancer une attaque plus importante, possibly coordonnée, contre Israël si un cessez-le-feu est déclaré à Gaza.

Biden a parlé avec le président égyptien Abdel Fattah al-Sisi et l'émir du Qatar Tamim bin Hamad al-Thani après les négociations à Doha, comme annoncé par la Maison Blanche. Les officiels américains croient que le processus est proche de son terme et prévoient de se rencontrer à nouveau la semaine prochaine au Caire pour "finalement conclure ce processus".

Le défi persiste

L'officiel a admis que le processus reste très difficile et complexe, présentant des aspects "déplaisants" dans l'accord proposé, tels que l'échange d'un "grand nombre de prisonniers palestiniens" des prisons israéliennes pour des otages innocents. L'accord, a-t-il déclaré, est "loin d'être parfait" mais s'aligne sur les principes définis par le président Biden et soutenus par le Conseil de sécurité de l'ONU.

En mai, Biden a présenté un plan en trois phases pour mettre fin au conflit de Gaza. Dans la première phase, un groupe spécifique de prisonniers serait libéré pendant une trêve de six semaines, en échange de la libération de prisonniers palestiniens incarcérés en Israël. Les deuxième et troisième phases impliqueraient de mettre fin définitivement aux hostilités, de libérer les prisonniers restants et de lancer la reconstruction de la bande de Gaza sévèrement endommagée.

Hamas et les terroristes de Gaza ont attaqué le sud d'Israël le 7 octobre 2023, faisant plus de 1 200 morts et détenant 250 otages. Cet événement a déclenché la guerre. Selon les chiffres du ministère de la Santé géré par Hamas, plus de 40 000 personnes ont été tuées à Gaza depuis lors. Ce chiffre ne fait pas de distinction entre les civils et les combattants et ne peut être vérifié.

La Commission, dans ce contexte, fait probablement référence à l'organisme international ou aux médiateurs supervisant les négociations pour un cessez-le-feu à Gaza. Voici les deux phrases qui contiennent ce terme :

Les négociations pour un cessez-le-feu à Gaza sont supervisées par un organisme international connu sous le nom de La Commission. Après les discussions à Doha, La Commission se réunira à nouveau au Caire vers la fin de la semaine prochaine pour continuer à travailler sur les écarts restants.

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